Je
me réveille un instant à deux heures du matin et en
profite pour aller faire un petit tour sur le pont du ferry, désert.
Nous
longeons la Côte d'Azur et l'on peut apercevoir un phare
scintiller puissamment dans la nuit.
À
bord du navire, cette carte de la Mer de Ligurie et du Golfe de
Gênes nous permet de nous repérer géographiquement.
Zoom
sur notre destination !
En parlant
justement de Toulon, et vers 6h30 du matin, avant même les premières lueurs du jour,
voilà que nous pénétrons
dans son port ! Bonjour le continent ! Au loin, le Mont Coudon.
Imperceptiblement,
le jour se lève sur ce somptueux site qu'est la rade de Toulon
tandis que le bateau s'approche doucement de la gare maritime.
Les
contours du Mont Faron, à gauche, se précisent à
leur tour. Le quai est à portée de regard ! Les parfums
salés s'estomperont bientôt. Je suis pressé de
retrouver ma grand-mère !
La
configuration de la rade et du port est telle que le bateau semble
peu à peu s'avancer au milieu des immeubles !
Et
voilà ! Après avoir dû patienter un certain
temps avant que la porte ne s'ouvre et que les véhicules
soient enfin autorisés à sortir, Ginette et moi touchons
de nouveau la terre ferme !
La
toute dernière partie du voyage - le retour en Essonne -
va pouvoir débuter. Mais avant cela, nous allons bien profiter
de deux jours de repos ici !
Merci
Corsica Ferries ! Une ponctualité hésitante (deux
heures de retard à l'aller) mais un accueil très correct
et surtout un prix attractif !
Le
lendemain, dimanche 12 septembre, je reprends Ginette pour grimper
au sommet du Mont Faron, l'un des reliefs les plus célèbres
du coin, dominant toute l'agglomération toulonnaise.
Nous
pouvons justement l'apercevoir depuis la maison de ma grand-mère
: il étire ses 584 mètres d'altitude derrière
la maison des voisins.
La
route qui se lance à l'assaut de son sommet serpente classiquement
sur son versant. Comme en certains lieux de Corse, la végétation
perce ici difficilement parmi la caillasse !
Nous
nous réjouissons de prendre rapidement de l'altitude. En
quelques minutes, toute la ville se dévoile à
nos pieds (ici vers le sud-ouest) !
Vers
l'est, le regard porte loin jusqu'à la presqu'île de
Giens et, lorsque la brume prend congé, jusqu'aux Îles
d'Hyères (Porquerolles en particulier).
Vue
plongeante sur la route que nous avons empruntée pour monter.
Nous
ne sommes pas encore au sommet, la route se poursuit avec une pente
relativement importante...
...
mais si j'avais imaginé l'ascension du Faron comme une épreuve
pour la mob, ce n'est finalement qu'une formalité après
la Corse !
Panorama magnifique sur toute la rade de Toulon, délimitée
au sud par la presqu'île de Saint-Mandrier-sur-Mer.
Vers
le nord-ouest et l'intérieur des terres, la pente est autrement
plus raide qu'au sud : il s'agit même d'un abrupt quasi-vertical
et vertigineux !
Toujours
depuis ce côté nord du Mont Faron mais en regardant
vers l'est : le Mont Coudon se trouve à gauche, une partie
de Toulon s'étend à ses pieds et la mer est au fond
à droite.
La
descente est truffée de virages en épingles à
cheveux dont certains peuvent être assez serrés ! Aucun
problème en mob évidemment. La conduite est un régal
!
Petit à petit, nous allons quitter les pentes sèches et rocailleuses du Mont Faron pour nous fondre à nouveau dans la jungle urbaine.