COMPTE-RENDU
DE LA SORTIE EN ESSONNE en YAMAHA
TMAX
et PEUGEOT
VOGUE
!
(31
mai 2008, 101 km)
BALADE SUIVANTE >>> |
La Basilique de Longpont-sur-Orge. (photo : Chevy)
Après avoir prévu cette journée depuis près de deux mois, le grand jour arrive enfin ! Personnellement, je suis très impatient de réaliser cette balade en compagnie de mes amis Tmaxers - que je ne connais pour l'instant que par l'intermédiaire d'Internet - et espère surtout que le programme que je leur ai préparé leur conviendra, et même leur plaira, qu'on réussira à le respecter sans devoir trop se presser ni trop se traîner, et bien sûr que l'ambiance sera excellente tout au long de la journée. C'est la première fois que je me livre à ce genre d'exercice, mais je ne suis ni anxieux ni stressé ; au contraire, c'est plutôt stimulant comme expérience !
Le rendez-vous était initialement prévu à 9h mais fut finalement déplacé à 10h. Toutefois, j'ai rejoint le lieu de rendez-vous (la place principale de ma commune d'Essonne : Longpont-sur-Orge) dès 9h, au cas où certains n'aient pas eu vent de ce changement d'horaire ou souhaitent simplement discuter avant que nous mettions les voiles. C'est ainsi que je vois d'abord arriver Bruno sur son Tmax. Résidant à Bruyères-le-Châtel et travaillant à Paris, il ne pourra pas nous accompagner car il va devoir partir au boulot, mais c'est très gentil de sa part de passer dire bonjour entre 9h et 10h ! Petit à petit, d'autres Tmax arrivent : Éric, Jérôme, Manu... et petit à petit aussi, la place s'anime, mais pas en raison de notre rassemblement ! Nous découvrons qu'une communion s'apprête à avoir lieu dans la basilique et nous voyons donc affluer toute une kyrielle de jeunes garçons et filles, en blouse blanche et la croix autour du cou, accompagnés de leurs parents. Autant dire que nous - machines et pilotes - avons du mal à nous fondre dans le décor ! « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais » aurait pu être ma devise ce matin-là, car après avoir exhorté tous les participants de la sortie à faire leur plein d'essence à l'avance, c'est moi-même qui n'ai pas eu le temps de remplir le réservoir de Jeannette hier soir ! Avant que les derniers invités arrivent, j'y vais très rapidement, et en revenant de la station, à un feu rouge, qui arrive à ma hauteur ? Martine et Pickup ! Nous nous suivons et rejoignons la place, où pendant ce temps sont encore arrivés Chevy et Eddy. Quelques minutes plus tard arrive Mica.
À côté de nous, la communion se prépare ! (photo : Chevy)
À droite, Bruno, passé dire bonjour avant de nous quitter pour aller travailler. (photo : Manu)
On attend les derniers arrivants. (photo : Manu)
Arrivée de Martine et Pickup (et moi, bis) sur leur beau Tmax tatoué à leur nom !... (photo : Manu)
... ce qui en fait rire un ! (photo : Jéjé)
Inspection des machines, c'est là qu'on reconnaît les B.D.S. et les D.E.R.C.H. ! (photo : Manu)
On fait connaissance, je remercie chacun d'être venu. Visiblement vous ne vous êtes pas trop perdus pour arriver jusqu'ici, premier exploit !
Jeannette se sent un peu frêle à côté de ces gabarits-là... (photo : Jéjé)
... vraiment frêle ! (photo : Chevy)
Je crois que l'équipe va bientôt être complète. (photo : Jéjé)
Je vous disais donc qu'on se fondait difficilement dans le décor. (photo : Jéjé)
Bon, maintenant qu'ils sont tous là, c'est à moi de jouer, mais d'abord... (photo : Jéjé)
... la pause café pour bien commencer la journée, au bar de la place ! (photo : Julien)
Pour ceux qui ne les connaissent pas encore : Chevy, Éranem, Pickup... (photo : Julien)
... Martine et Eddy... (photo : Julien)
... Jérôme et Manu. Mica nous rejoint à ce moment-là. (photo : Julien)
Nous avons garé nos beaux engins sur un parking « au vert », derrière la basilique, où l'on gêne moins. (photo : Jéjé)
Quelques photos de groupe avant de partir. (photo : Jéjé)
Ah, je vois qu'il y en a un qui s'est perdu, là-bas derrière ! (photo : Jéjé)
Prêts pour l'aventure ? (photo : Jéjé)
On est aussi là pour se cultiver un peu, alors un (tout petit) cours d'histoire-géo avant de partir. (photo : Jéjé)
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Informations de visite au sujet de l'Essonne, de Longpont-sur-Orge et de la vallée de l'Orge : Il est intéressant de rappeler que le département de l'Essonne, mais aussi ceux des Yvelines et du Val-d'Oise, n'existent officiellement que depuis janvier 1968. Auparavant et depuis la Révolution française, ils ne formaient qu'un seul département englobant donc toute la moitié ouest de l'Île-de-France - de la même façon que la Seine-et-Marne à l'est, qui n'a pas été modifiée, elle - et qui s'appelait la Seine-et-Oise. Son numéro était le 78 (logique au vu de l'ordre alphabétique) et ce sont les Yvelines qui ont repris ce numéro, ce qui explique pourquoi l'ordre alphabétique n'est plus respecté pour ce département (de même que pour Paris, dont le numéro 75 provient de l'ancien département appelé la Seine). De nombreuses communes ont conservé, en souvenir, des pancartes mentionnant la Seine-et-Oise, comme sur cet exemple (mais nous ne sommes pas allés à Bouville) :
Ancien panneau indiquant l'entrée d'une commune de Seine-et-Oise (source : Internet)
Nous voici donc à Longpont-sur-Orge, petite commune où je vis depuis ma naissance, située à 20 km au sud de Paris et comptant 6500 habitants : c'est à la fois beaucoup car on n'est pas à la campagne bien sûr, et peu car certaines communes voisines - guère plus étendues - peuvent accueillir 20000 à 30000 habitants. C'est donc une commune typique de « périurbanisation parisienne » : des actifs Parisiens quittent la capitale pour venir s'installer « au vert », notamment à l'arrivée des premiers enfants, et c'est justement le mouvement qu'ont suivi mes parents. Cependant, malgré cette forte attractivité potentielle, la commune (et d'autres aux alentours qui lui ressemblent) a toujours cherché à lutter contre l'urbanisation massive et à conserver des espaces agricoles ou naturels. Le plus bel exemple est assurément celui de la vallée de l'Orge, la première vallée (sur cinq) que nous avons côtoyée. L'Orge s'écoule sur 50 km entre sa source (dans les Yvelines, à l'ouest de Dourdan) et sa confluence avec la Seine (non loin de l'aéroport d'Orly). Ses rives sont bien sûr de plus en plus urbanisées de l'amont vers l'aval, mais sur certains secteurs il y a quand même une volonté de conserver et d'entretenir la trouée verte qu'elle constitue, comme à Longpont et dans les communes proches. Avis donc à ceux qui veulent revenir se promener ici lors d'un prochain week-end : vous y trouverez un grand parc boisé et quelques prairies, traversés par de nombreux sentiers tranquilles et ponctués de trois lacs principaux.
Cela dit, l'importance et la réputation de Longpont sont essentiellement d'ordre religieux, puisqu'en se situant à 20 km de Paris, elle constituait l'étape de la première journée de marche des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle partis de la capitale en suivant la via Turonensis (Paris - Tours - Poitiers - Bordeaux - Saint-Jean-Pied-de-Port. et l'Espagne).
Cela explique en partie pourquoi on trouve à Longpont une belle et grande église, élevée au rang de basilique depuis 1919 par le pape. Sa première pierre a été posée en 1031 (bientôt mille ans !) et sa construction a duré jusqu'au XIIIème siècle. Elle a ensuite subi de nombreux dommages au fil des siècles et a été chaque fois partiellement détruite puis reconstruite. Néanmoins, les statues décapitées qui encadrent son parvis - et conservées comme telles - témoignent encore des dégradations qu'elle a connues au moment de la Révolution française. Cette basilique est surtout célèbre pour son reliquaire, l'un des plus importants de France, abritant 1294 reliques de 528 saints et même un fragment du voile de la Vierge. Tout près d'elle se trouve la Grange aux Dîmes, datant du XIVème ou XVème siècle, qui permettait notamment d'accueillir les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le parvis de la Basilique de Longpont vers 1900 (source : Internet)
La place principale de Longpont-sur-Orge, avec la basilique et derrière elle, à droite, la Grange aux Dîmes (source : Internet)
La basilique de Longpont vue depuis la vallée de l'Orge (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________
Bon, mes auditeurs ont été sages et attentifs. La preuve :
Jérôme ne veut pas partir sans l'image des statues aux têtes coupées sur le parvis de la basilique... (photo : Jéjé)
... et Chevy pourra se dire dans quelques années : « J'y étais ! » (photo : Jéjé)
En repartant, nous passons devant le Château de Lormoy, datant du XVIIème siècle et remanié au XIXème, ainsi que dans l'axe de l'Allée des Marronniers : il s'agit d'une magnifique double rangée d'arbres plantée en 1863 et qui, depuis le château, est orientée en direction de. l'étape suivante !
Notons que Nicocc et son amie Pauline nous ont rejoints en cours de route. Nous
voici donc quelques minutes plus tard, délaissant un instant
nos machines pour partir à l'assaut de... (photo : Jéjé)
... la Tour de Montlhéry ! (photo : Chevy)
Nouvelle petite intervention de ma part pour expliquer le pourquoi du comment de cette tour. (photo : Manu)
Ça rigole au fond de la classe ? (photo : Manu)
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Informations de visite au sujet de la Tour de Montlhéry : Montlhéry, située sur la route de Paris à Orléans, bénéficie d'une position stratégique et a fait l'objet de fréquentes convoitises. Par conséquent, l'histoire de son château fort - dont l'origine remonterait aux Xème ou XIème siècles - est une succession de constructions et de démolitions. Aujourd'hui, il en subsiste encore le donjon, que l'on appelle communément la Tour de Montlhéry. Mais les autres tours secondaires et principaux remparts du château médiéval sont en ruines. La tour aurait d'ailleurs pu l'être également : en 1992, on en interdit l'accès au public car elle menace de s'écrouler, et ce n'est qu'en 2000 que les travaux de restauration commencent ! Ils ont heureusement permis à la tour de retrouver une fière allure : trônant fièrement au sommet d'une colline, on l'assimile parfois au « phare de l'Essonne ». Cependant, elle n'a toujours pas rouvert au public, car d'après ce que je sais, les travaux de mise au norme permettant l'accès du public n'ont pas encore pu être réalisés, sûrement par faute de moyens. Espérons que cela sera bientôt possible car, depuis le sommet, la vue sur les environs est imprenable.
La Tour de Montlhéry et ses ruines, dominant les alentours (source : Internet)
La Tour de Montlhéry, après de longs travaux de restauration (source : Internet)
Pour l'anecdote, elle a servi à différentes époques à des expériences scientifiques pour mesurer la propagation du son ou de la lumière, bénéficiant du fait qu'elle est l'un des rares points hauts à proximité de Paris.
D'autre part, le nom de Montlhéry apparaît dans les livres d'histoire pour sa fameuse bataille : elle a opposé le roi Louis XI à la Ligue du Bien Public, soutenue par Charles le Téméraire et qui rassemblait la plus grande partie de la noblesse française. Cette Ligue s'est donc soulevée contre le roi en 1465 car celui-ci avait augmenté les impôts les deux années précédentes. C'est Louis XI qui est sorti vainqueur de cette bataille, mais il dut tout de même faire des concessions aux rebelles. Voilà donc comment, au Moyen-Âge, on manifestait déjà pour le pouvoir d'achat ! ___________________________________________________________________________________________________________
Du haut de la colline de la tour, entre les arbres, on a donc une belle vue sur les environs. (photo : Chevy)
Allez, juste un tout petit peu de sport... (photo : Julien)
Et nous redescendons au parking... (photo : Julien)
... où notre jolie cavalerie nous attend ! (photo : Julien)
Hélas, Martine et Pickup doivent déjà nous dire au revoir. À très bientôt les amis ! (photo : Chevy)
Nico et Pauline, sur le départ. (photo : Jéjé)
Par les petites rues, nous quittons Montlhéry... (photo : Chevy)
... pour rejoindre Marcoussis. Derrière ce mur s'étend le Centre National de Rugby (CNR). (photo : Julien)
Jéjé se marre. Est-ce à cause de la statue métallique dressée au centre du rond-point ? (photo : Chevy)
Nico et Pauline, visiblement très attentifs à mes explications sur le CNR et l'autodrome de Linas-Montlhéry. (photo : Chevy)
Allez, comme à l'université, essaye de te détacher de tes notes ! (photo : Chevy)
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Informations de visite au sujet du Centre National de Rugby et du circuit de Linas-Montlhéry : Depuis 2002, le domaine de Bellejame qui était à l'abandon depuis des décennies a vu s'implanter le Centre National de Rugby (CNR) de Linas-Marcoussis où s'entraîne le XV de France. La difficulté pour y pénétrer lui a valu d'être surnommé par les journalistes « Marcatraz », mélange de Marcoussis et d'Alcatraz. Nous-mêmes n'avons pas pu en voir grand-chose, en stationnant au bord du rond-point que l'on aperçoit sur cette vue du ciel, mais celle-ci nous permet justement de nous faire une idée de ce que le mur enceinte dissimule et de l'étendue du centre !
Le Centre National de Rugby vu du ciel (source : Internet)
La fameuse statue métallique. Derrière, en blanc, l'un des poteaux permettant l'éclairage des stades (photo : Julien)
En 2003, la France a aussi réuni ici les différents partis de Côte d'Ivoire afin d'organiser le retour à la paix. Les accords issus de ces négociations sont appelés les Accords Kléber ou bien les Accords de Marcoussis mais je ne saurais vous expliquer précisément leur contenu qui semble être assez complexe.
D'autre part, au sommet de la butte que l'on aperçoit derrière le CNR se trouve le célèbre autodrome de Linas-Montlhéry, un circuit automobile créé en 1924 et devenu mythique. De très nombreuses compétitions y ont effectivement été organisées, rassemblant toujours d'innombrables spectateurs, quelques graves accidents y ont aussi eu lieu. Ce circuit se décompose entre un « anneau » ovale, présent dès l'origine, et de longues lignes droites tracées postérieurement à travers la forêt. Depuis 2004, ce vieux circuit, coûteux à entretenir, connaît un défaut d'homologation et par conséquent plus rien d'officiel ne peut s'y tenir. Sa remise aux normes impliquerait de débourser pas moins de 15 millions d'euros, ce qui est énorme ; il risque donc d'être démantelé mais une association s'est créée pour s'y opposer. Affaire à suivre.
Le circuit de Linas-Montlhéry vu du ciel (on reconnaît le CNR, tout petit, en haut à droite de l'image) (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________
Et nous repartons pour trouver la campagne ! (photo : Chevy, qui sait tout faire en conduisant !)
Les automobilistes qui nous ont vus ont dû se dire : mais pourquoi les scooters ne doublent pas la mob ??? (photo : Chevy)
Salut Mica ! C'est le seul qui a un Suzuki Burgman 650. (photo : Jéjé)
Dans la côte, ça bouchonne encore plus ! (photo : Chevy)
Bon, d'accord, moins de 40 km/h, mais c'est parce que ça monte, si si je vous promets ! (photo : Chevy)
On aperçoit justement Chevy prenant la photo précédente. Nous traversons donc les forêts et les champs. (photos : Jéjé)
Nous arrivons à Courson-Monteloup, et plus précisément... (photo : Chevy)
... au château de Courson ! Il s'est mis à tomber quelques gouttes. (photo : Julien)
Nous nous garons sur l'esplanade. (photo : Chevy)
De part et d'autre du grillage d'entrée, ce petit cours d'eau où nagent quelques poissons, n'est-ce pas Éric ? (photo : Chevy)
Et sur le Château de Courson, il y a aussi des petites choses à apprendre. (photo : Chevy)
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Informations de visite au sujet du Château de Courson : Le château de Courson a été construit en 1676 et possède un grand parc dont les jardins ont été dessinés puis redessinées aux XVIIIème et XIXème siècles. Depuis 1982, chaque 3ème week-end d'octobre, s'y déroule la Journée des Plantes de Courson. Il s'agit d'une exposition de plantes qui attire de nombreux amoureux de la nature : thèmes, nombreux exposants, divers événements et conférences, présentation de livres par leurs auteurs. Depuis 1987, une session de printemps de cet événement est venue s'ajouter chaque 3ème week-end de mai (la 48ème édition a eu lieu deux semaines plus tôt).
Le Château de Courson, côté parc (source : Internet)
La Journée des Plantes de Courson (source : Internet)
La Journée des Plantes de Courson (source : Internet)
Par ailleurs, venir au Château de Courson est chaque fois une sorte de pèlerinage pour moi car c'est là, précisément, qu'est née ma passion pour les balades en mob, comme on peut le lire sur mon site (www.103ginette.fr). En effet, lorsque j'étais en CM2 (1996), notre instituteur nous emmenait régulièrement faire des sorties vélo, et le « clou du spectacle », la dernière sortie de l'année, tel un bouquet final, devait nous mener jusqu'à ce Château de Courson. (40 km l'aller-retour depuis Longpont, à vélo, ce n'était pas rien pour des petits élèves de CM2 !) Cette sortie était programmée chaque année mais elle n'a finalement pas pu se faire cette année-ci. J'en avais été très déçu bien sûr, et quatre ans plus tard, me promenant en mob du côté d'Arpajon et voyant une pancarte indiquant le Château de Courson, je n'ai pas longtemps hésité à la suivre, très désireux de découvrir enfin ce fameux château ! Sans carte, ne suivant que les pancartes, me retrouvant au beau milieu de la campagne, et atteignant sans problèmes ce château très élégant, cette expérience me procura un bonheur immense, et c'est bien ce jour-là que le « virus » des balades en mob m'a saisi, pour m'emmener de plus en plus loin au cours des mois et des années qui ont suivi. jusqu'en Allemagne, en Bretagne, à Londres ou en Corse. Tout a commencé devant ce Château de Courson. ___________________________________________________________________________________________________________
Éric et Nico. (photo : Chevy)
Qu'y a-t-il Eddy, tu as repéré un poisson appétissant ? (photo : Chevy)
On a toujours besoin d'avoir un Mica avec soi ! (photo : Jéjé)
Nous levons l'ancre. Nico et Pauline nous faussent déjà compagnie, mais merci pour votre présence ! (photo : Julien)
Peu avant le hameau du Marais, nous nous faufilons sous cette magnifique voûte d'arbres. (photo : Chevy)
C'est ainsi que nous parvenons au Château du Marais. (photo : Chevy)
Dommage que le soleil ne soit pas de la partie (il pleut toujours) car ce château et son bassin sont magnifiques ! (photo : Jéjé)
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Informations de visite au sujet du Château du Marais et de la vallée de la Rémarde : Il y eut ici un premier château, puis un deuxième, puis un troisième, avant qu'on détruise encore tout et qu'on recommence ! Le château actuel a été construit entre 1772 et 1779 ; il aurait coûté des sommes considérables et a reçu la visite d'hôtes célèbres comme Châteaubriand ou André Malraux. Il peut se visiter le dimanche et les jours fériés pour découvrir ses vestiges, ses cachots, ses douves, ses souterrains, ses musées. Son parc, qui est très boisé - il paraît que certains arbres sont multiséculaires -, s'étend sur 40 hectares et le bassin qui met si bien le château en valeur mesure 70 mètres de large pour 540 mètres de long (soit presque quatre hectares à lui seul !).
Le Château du Marais et son bassin vus du ciel (notre route à gauche) (source : Internet)
La façade arrière du Château du Marais (source : Internet)
D'autre part, nous arrivons ici dans la vallée de la Rémarde, longue de 36 kilomètres. Elle prend sa source au sud de Rambouillet, dans les Yvelines, s'écoule toujours d'ouest en est et se jette dans l'Orge près d'Arpajon.
Enfin, depuis quelques kilomètres et pour encore quelques kilomètres, nous empruntons la route que j'utilisais pour me rendre à Brest au guidon de Ginette puis Jeannette. Il s'agit naturellement de jolies départementales bien plus sympathiques que l'autoroute et qui permettent de rallier la pointe de Bretagne en 17 heures environ. J'invite donc l'équipe des Tmaxers à s'imaginer en situation puisque c'est ce rythme que nous adoptons aujourd'hui ! ___________________________________________________________________________________________________________
Manu, ça te dirait de rouler jusqu'à Brest ? (photo : Jéjé)
Si c'est pour y trouver le crachin breton, on a déjà ce qu'il faut ici ! (photo : Chevy)
Mica sur le départ. (photo : Chevy)
C'est au tour d'Eddy. (photo : Chevy)
Et Éric, tellement pressé de passer entre les gouttes qu'il est presque hors-champ ! (photo : Chevy)
Deux kilomètres plus loin, nous passons dans le bourg du Val-Saint-Germain où vécut Lino Ventura et où il est enterré.
C'est bien, Chevy, tu nous as trouvé un bel exemple d'ancienne pancarte « Seine-et-Oise » !
Au centre du Val-Saint-Germain, à l'arrière du convoi. Pas trop mouillés les enfants ? (photo : Chevy)
À l'avant du convoi, au même endroit : go ! (photo : Jéjé)
Patience, patience, c'est juste une nouvelle grimpette ! (photo : Chevy)
En arrivant à Dourdan, par contre, c'est une belle descente ! Merci à Chevy pour cette belle photo de groupe !
Nous nous posons à Dourdan. Mica : « Regarde comme il est costaud, mon U ! » (photo : Jéjé)
Premier aperçu des remparts du Château de Dourdan et de ses douves. (photo : Julien)
Nouvel aspect des remparts, et l'église de Dourdan au fond. (photo : Julien)
Le pont de pierre correspond à l'entrée du château. (photo : Manu)
Nous arrivons un jour de marché, à l'heure du rangement. (photo : Jéjé)
Moi qui espérais que l'ambiance soit bonne... (photo : Manu)
... mon voeu semble exaucé ! (photo : Jéjé)
On ne plaisante plus à présent : nous partons au Moyen-Âge ! (photo : Jéjé)
Nous voici dans la cour intérieure du château, lieu propice à un nouveau petit exposé sur l'histoire de la ville. (photo : Julien)
Informations de visite au sujet de Dourdan : Nous voici à Dourdan, qui a aussi marqué une destination très importante à mes yeux lorsque j'ai commencé à rayonner avec Ginette (qui ne s'appelait pas encore Ginette à l'époque). Un « bout de l'Essonne » que je percevais véritablement comme un « bout du monde ». Nous revenons ici dans la vallée de l'Orge et nous sommes à 30 km de Longpont si l'on vient sans détour, en longeant cette vallée. Nous sommes aussi à mi-chemin entre Paris et Chartres, donc on imagine sans mal l'importance historique de ce lieu qui est situé sur un axe stratégique depuis fort longtemps.
Le château de Dourdan, tel que nous pouvons le voir aujourd'hui, a été construit en 1222 à la demande du roi Philippe Auguste. Ici encore, le château a subi des dommages importants au cours du temps, notamment lors de la guerre de Cent Ans au XVème siècle puis lors des guerres de Religion au XVIème. Louis XIII en fit une possession royale en 1611, il a été transformé en prison entre 1690 et 1852, avant d'être rénové par Joseph Guyot qui était un général français. Enfin, la commune de Dourdan l'a racheté en 1961 pour le classer en monument historique, ce qui lui a permis de bénéficier de nombreuses campagnes de restauration.
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, elle, remonte à 1150 mais elle a également été endommagée au moment de la guerre de Cent Ans et des guerres de Religion et c'est au XVIIème siècle qu'elle fut reconstruite telle que nous la connaissons aujourd'hui. La plus haute de ses flèches s'élève à 50 mètres de hauteur, ce qui permet de l'apercevoir de loin lorsqu'on approche de la ville.
Quant à la halle, il y en eut une première, construite en 1228 exclusivement en bois, mais la halle actuelle a été reconstruite à sa place entre 1836 et 1850, en mariant joliment le bois et la pierre. Le marché s'y tient toujours, deux fois par semaine. on en sait quelque chose !
En longeant les remparts du Château de Dourdan (source : Internet)
Le Château de Dourdan et l'église vus du ciel (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________
Quelle satisfaction d'avoir des élèves intéressés et même curieux ! (photo : Julien)
« Cy ensvivent les noms de cevx qui ont possédé ov ont habité le chasteav de Dovrdan ». (photo : Jéjé)
La tour principale du château. (photo : Manu)
Une jolie statue dans la cour du château. (photo : Manu)
Mes élèves sont aussi blagueurs voire turbulents ! Photo dédicacée à Ruru ! (photo : Jéjé)
C'est l'heure du pique-nique, comme au temps des sorties scolaires ! Chouette, la pluie s'est arrêtée. (photo : Julien)
Grand moment ! Mica se demande (et demande !) : « C'est vous qui êtes géant ou c'est la fenêtre qui est petite ? » Réponse de l'intéressé : c'est la fenêtre qui est petite. (photo : Jéjé)
Les flèches de l'église de Dourdan. La plus haute atteint donc 50 mètres. (photo : Chevy)
Chevy commence à avoir chaud avec toutes ses épaisseurs, maintenant qu'il ne pleut plus. (photo : Jéjé)
Avant de quitter Dourdan, nous faisons le tour des remparts du château. (photo : Julien)
Notez que Mica mange lentement ! Et Jérôme photographie... (photo : Julien)
... cette jolie façade vêtue de toutes ces roses rouge vif ! (photo : Jéjé)
Derniers petits souvenirs de Dourdan. (photos : Jéjé)
Nous reprenons la route et arrivons un peu plus loin dans le village de Villeconin. (photo : Julien)
Un petit récapitulatif du trajet que nous avons parcouru et de celui qu'il nous reste à parcourir. (photo : Jéjé)
Villeconin est surtout connu pour son château. (photo : Manu)
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Informations de visite au sujet de Villeconin et de la vallée de la Renarde : Petite étape dans ce charmant petit village d'environ 700 habitants où il est amusant de trouver encore tous regroupés le château, l'église, la mairie et l'école. L'église St Aubin est typique des églises rurales de la région. Elle fut édifiée au niveau du terrain naturel, celui du lit de la rivière, mais des alluvions ayant surélevé le niveau de la place, il faut aujourd'hui descendre quelques marches pour pénétrer dans l'église.
Le château, quant à lui, a été édifié en 1388. Les bâtiments s'organisent autour d'une cour centrale et sont cernés de douves, elles-mêmes entourées par un beau parc. Le château comporte notamment une magnifique salle des gardes avec sa charpente et une bibliothèque. Il est ouvert tous les jours du 1er juin au 10 juillet, donc à partir du lendemain. mais pas pour Chevy !
Le Château de Villeconin (source : Internet)
Nous arrivons ici dans la vallée de la Renarde qui ne mesure que 15 km, qui prend sa source à deux ou trois kilomètres au sud du village et s'écoule vers le nord-est pour se jeter dans l'Orge au niveau de Breuillet. ___________________________________________________________________________________________________________
Et voici le château tel que nous avons pu le voir ! (photo : Jéjé)
Normalement, il est interdit d'entrer. Mais Chevy découvre qu'il suffit de forcer un peu ! (photo : Jéjé)
Dans la rivière, nous apercevons une tortue ! Comme on dit chez ma petite amie, elle a l'air benaise là ! (photo : Jéjé)
Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons dans ce joli village qu'est Saint-Sulpice-de-Favières. (photo : Chevy)
Aperçu des maisons de Saint-Sulpice-de-Favières. (photo : Jéjé)
C'est pour son église que ce village est incontournable. (photo : Chevy)
Nous allons y entrer, mais avant cela, quelques explications. (photo : Chevy)
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Informations de visite au sujet de Saint-Sulpice-de-Favières : La tradition veut que saint Sulpice ait été honoré à Favières dès le VIIème siècle. Le Saint, dans un voyage à Paris, aurait ressuscité un enfant noyé dans la Juine, à Chamarande. La confiance en saint Sulpice devint si générale qu'aussitôt après sa mort une église fut élevée en son honneur. Deux églises vont être successivement construites aux XIIème et XIIIème siècles pour accueillir un pèlerinage de plus en plus populaire. Celle construite pour l'essentiel de 1245 à 1315 est l'un des plus beaux exemples du gothique en Île-de-France ; elle a remplacé l'église de 1180 dont il reste la Chapelle des Miracles. On a ici une église particulièrement grande par rapport à la taille du village qui ne compte que 300 habitants environ ! Les dépenses que nécessite son entretien seraient bien trop lourdes à supporter pour cette population, alors la sauvegarde de l'église ne peut s'effectuer que grâce à des souscriptions et à de généreux donateurs. À cette fin, une association s'est mise en place en 2003.
L'église de Saint-Sulpice-de-Favières au milieu de sa verte campagne (source : Internet)
L'église de Saint-Sulpice-de-Favières (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________
L'une des petites nefs de l'église. (photo : Manu)
Cette église a la particularité d'être très lumineuse. (photo : Chevy)
Un très beau vitrail où ressortent tant de belles couleurs ! (photo : Chevy)
La nef principale de l'église. (photo : Julien)
En plus de la luminosité, c'est la hauteur de cette église qui surprend. (photo : Julien)
L'orgue de l'église. (photo : Manu)
Nous descendons dans la Chapelle des Miracles ! (photo : Manu)
La voici. (photo : Jéjé)
Des fouilles dans cette chapelle ont permis de découvrir deux squelettes, c'est ce qui est écrit ici. (photo : Jéjé)
Dernière coup d'oeil aux vieilles maisons de Saint-Sulpice-de-Favières avant de repartir. (photos : Jéjé)
Celle-ci, qui marie bien la pierre et la végétation, est particulièrement jolie. (photo : Jéjé)
Il a plu mais il ne peut plus. Nous traversons de nouveau des forêts... (photo : Chevy)
... et des champs. Chevy, lui, a encore joué au paparazz...o !
Ils s'accrochent bien derrière, pourtant j'aurais parié pouvoir les semer ! (photo : Chevy)
Éric est en train de se dire qu'il va devoir nettoyer son Maxou tout de suite en rentrant ! (photo : Chevy)
Un peu plus loin, nous arrivons dans le parc, très beau et surtout très étendu, du Château de Chamarande. (photo : Chevy)
Voici le château, l'un des plus beaux d'Essonne ! Un mariage semble y être organisé aujourd'hui. (photo : Jéjé)
L'allée du château coure jusqu'au loin. (photo : Chevy)
Je donne de nouvelles informations sur le château et son parc, et malgré leurs digressions, ils écoutent encore ! (photo : Jéjé)
Mica semble craindre une interrogation surprise à la fin ! (photo : Chevy)
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Informations de visite au sujet du Château de Chamarande : Il est assurément l'un des plus beaux châteaux du département, l'un des mieux conservés, et de fait, il renferme depuis 1999 les Archives départementales. Son parc est immense puisqu'il couvre 98 hectares et on imagine bien qu'il a été remanié à de nombreuses reprises au cours du temps. Chaque année, à l'occasion des Journées du Patrimoine, sont organisées ici plusieurs manifestations artistiques ou culturelles, couronnées par un impressionnant spectacle pyrotechnique à thème (Victor Hugo, le Petit Prince, Jean Cocteau.) qui attire plusieurs dizaines de milliers de personnes. Souvenez-vous en, cela peut être une sortie très agréable.
Il s'agit d'un château du XVIIème siècle, dont la construction a commencé en 1654. Il eut de nombreux propriétaires prestigieux successifs, entre un valet de chambre de Louis XIV, deux marquis, un comte devenu duc par la suite et en même temps ministre de Napoléon III et ambassadeur, le fondateur du Bon Marché qui était le premier grand magasin parisien, ensuite un docteur qui était aussi maire de Chamarande et député. Entre 1922 et 1951, Chamarande est un haut de lieu de formation du Scoutisme en France. Et en 1978, c'est le département qui a racheté le domaine.
Le Château de Chamarande et une partie de son parc, vus du ciel (source : Internet)
Une façade du Château de Chamarande (source : Internet)
Nous empruntons à partir de maintenant la vallée de la Juine (dont un bras traverse le parc) qui est longue de 55 kilomètres. Elle prend sa source au beau milieu de la Beauce, à mi-chemin entre Longpont et Orléans, et s'écoule globalement du sud vers le nord en bordant notamment Étampes. Elle se jette dans l'Essonne (dont nous reparlerons dans quelques instants) à l'est d'ici, à quelques kilomètres au nord de la Ferté-Alais. ___________________________________________________________________________________________________________
Voici donc les eaux de la Juine dans le parc du château. (photo : Julien)
Il n'y a presque personne, c'est très paisible, on apprécie beaucoup. (photo : Chevy)
Elle n'est pas belle, la vie ? (photo : Chevy)
À pied donc, nous faisons le tour du château. (photo : Chevy)
Un très bel arbre qui ne doit plus être tout jeune. (photo : Jéjé)
Quelques dizaines de mètres plus loin, nous trouvons l'enclos des ânes. (photo : Chevy)
Très vite, Mica semble se lier d'amitié avec l'un d'eux. J'immortalise la scène...
... Manu immortalise la scène...
... et Jéjé immortalise la scène ! Quoique là, c'est plutôt l'attaque du cobra, non ?
Chevy s'est aussi fait un copain (une copine ?). (photo : Jéjé)
Nous voici devant la façade arrière du château et nous sommes donc presque seuls. (photo : Julien)
Ah, on a repéré la mariée tout au bout du parc, faisant une séance photo. Il y a quelques jaloux visiblement ! (photo : Julien)
Statue de pierre près d'une fontaine, toujours dans le parc de Chamarande... (photo : Chevy)
... et toujours à côté du château. Devinez qui a laissé traîner son casque ! (photo : Julien)
Le mien, je l'ai à la main... (photo : Jéjé)
... comme tout le monde, sauf celui qui n'est pas sur la photo, et qui par conséquent est en train de la prendre !
Un coin du château et le parc s'étendant à perte de vue. (photo : Jéjé)
Ces douves-là semblent tout de même moins hostiles que celles du château de Dourdan ! (photo : Jéjé)
Ravis par ce parc, nous y avons tout de même aperçu quelques curieux éléments de décor ! Commençons par cette truie-nénuphar en métal... (photo : Jéjé)
... puis ce camion jurassien dont le bois abrite en réalité des petites oeuvres d'art... (photo : Chevy)
... (Que fait-il donc là ?)... (photo : Jéjé)
... ensuite cette échelle qui ne conviendrait qu'à un Troll Géant... (photo : Jéjé)
... et enfin le blue jean du Troll Géant ! Vraiment n'importe quoi ! (photo : Jéjé) ___________________________________________________________________________________________________________
Sur le chemin de l'étape suivante, nous passerons rapidement devant le Château de Gillevoisin, édifié aux XVIème et XVIIème siècles, puis remanié au XIXème siècle. Il est entouré d'un parc de 40 hectares dans lequel se trouve un jardin à la française. Il peut se visiter gratuitement le dimanche. Quelques images :
Le Château de Gillevoisin (source : Internet)
Le Château de Gillevoisin vu du ciel (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________
Un peu plus loin, nous arrivons devant le Château de Mesnil-Voisin, la dernière étape « historique ». (photos : Chevy)
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Informations de visite au sujet du Château de Mesnil-Voisin : Le château de Mesnil-Voisin date du XVIIème siècle et possède une orangerie, des cuisines, des remises et des ateliers. Au centre de la cour s'élève un colombier présentant 3000 boulins, qui sont des nichoirs intérieurs.
Ancienne photographie du Château de Mesnil-Voisin (source : Internet)
Le Château de Mesnil-Voisin vu du ciel (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________
Le château est actuellement en travaux mais la réfection de la partie centrale nous permet de penser qu'il sera magnifique une fois terminé ! (photo : Jéjé)
Et si l'on se retourne, on aperçoit la Tour de Pocancy ! ___________________________________________________________________________________________________________
Informations de visite au sujet de la Tour de Pocancy : La tour de Pocancy, située sur la commune de Janville-sur-Juine et qui trône au sommet d'un versant de plateau boisé, est un décor unique et légendaire pour les « vieux habitants du village ». Elle a été érigée au début du XVIIIème siècle en imitant une tour de gué médiévale et elle constitue un élément du parc du château de Mesnil-Voisin, dont elle agrémente la perspective sur les coteaux. Il ne s'agit donc que d'un point de vue pittoresque pour le château, mais du fait qu'elle a été construite dans le style d'une époque bien plus ancienne, cela génère parfois des informations fausses de façon assez surprenante. On lit en effet sur certains sites internet que cette tour permettait de communiquer au Moyen-Âge avec la Tour de Montlhéry grâce à des signaux lumineux, ce qui est bien sûr totalement absurde puisqu'elle n'existait pas encore ! D'autre part, une légende veut qu'un souterrain ait été creusé entre la Tour de Montlhéry et la Tour de Pocancy, donc si vous ne savez pas quoi faire de vos week-ends. Mais il s'agit sûrement d'une rumeur du même goût que la précédente.
Cette tour a néanmoins un mystère qui me fait tourner en bourrique : elle s'approche beaucoup plus difficilement que la Tour de Montlhéry car elle se trouve sur un terrain privée, et tellement difficilement que sa silhouette, qui semble nettement se détacher du paysage, disparaît comme par enchantement dès que l'on monte sur le plateau. Je n'ai jamais réussi à percer cette énigme. Elle doit pourtant bien être quelque part, mais vraisemblablement dissimulée dans la forêt !
La Tour de Pocancy dissimulée dans la forêt (source : Internet)
Ancienne photographie de la Tour de Pocancy / La Tour de Pocancy vue du ciel (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________
La silhouette de la Tour de Pocancy, entre les arbres, sur son plateau, à l'horizon. (photo : Jéjé)
Enfin, nous arrivons aux abords de l'aérodrome de Cerny, tout près de La Ferté-Alais, où a lieu ce week-end le meeting aérien annuel ! Nous avons de la chance et allons en profiter au maximum !
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Informations de visite sur le meeting aérien de Cerny - La Ferté-Alais : Tous les ans depuis 1974 a lieu, pendant le week-end de la Pentecôte, le meeting aérien de la Ferté-Alais, organisé par l'Amicale Jean-Baptiste Salis. Il se déroule en réalité à l'aérodrome de Cerny, à deux ou trois kilomètres d'ici, sur le plateau, et. il a donc lieu aujourd'hui et demain ! Depuis toutes ces années, et avec près de 30 000 spectateurs, le meeting annuel est devenu une manifestation de renommée internationale. Il faut savoir que Jean-Baptiste Salis avait été pilote, notamment pendant la Première Guerre mondiale, et il a consacré ensuite une bonne partie de sa vie à collectionner et à restaurer des avions anciens. Il s'est installé ici et a créé l'aérodrome de Cerny en 1946. Le Musée de l'Amicale Jean-Baptiste Salis, situé dans les bâtiments de l'aérodrome, est aujourd'hui le musée le plus visité de l'Essonne : près de 80 machines de collection s'y trouvent et une cinquantaine d'entre elles est présentée sur une surface de 60 000 m².
Affiche de l'édition 2007 du meeting aérien / Un des vieux avions roulant des mécaniques ! (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________
Quelques coquelicots devant l'endroit où nous nous sommes arrêtés pour observer les avions. (photo : Jéjé)
À présent, je vous laisse donc admirer ces vieux avions que nous avons eu le plaisir de voir en vol, sans rien payer (l'accès à l'aérodrome, pour voir les avions de tout près, est payant et cher). Pour connaître les modèles exacts des avions photographiés, demandez à Chevy, c'est lui le spécialiste !
Photo : Julien
Photo : Jéjé
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Jéjé
Photo : Jéjé
Photo : Jéjé
Photo : Julien
Photo : Jéjé
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Jéjé
Photo : Jéjé
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Jéjé
Photo : Jéjé
Photo : Jéjé
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Jéjé
Photo : Jéjé
Enfin, quelques portraits de nous tous avant de se dire au revoir...
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Julien
Photo : Jéjé
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Quelques toutes dernières informations de visite, pour les curieux, au sujet de La Ferté-Alais et de la rivière Essonne : La commune est baignée par l'Essonne, rivière qui a donc donné son nom au département. Elle est longue de 90 km, auxquels il faut ajouter les tracés des deux rivières qui la forment : l'Oeuf et la Rimarde qui prennent toutes deux leur source dans la forêt d'Orléans (on est alors aux confins du bassin versant de la Seine ; au-delà c'est celui de la Loire). Elle s'écoule du sud vers le nord, notamment entre la Beauce et le Gâtinais, pour aller se jeter dans la Seine au niveau de Corbeil-Essonnes.
La rivière Essonne à La Ferté-Alais (source : Internet)
D'autre part, nous sommes ici dans le Parc Naturel Régional du Gâtinais Français, qui a été créé en 1999. Il se trouve à cheval entre les départements d'Essonne et de Seine-et-Marne en regroupant 57 communes, et comme tout Parc Naturel Régional, il a pour mission de trouver un équilibre entre préservation des patrimoines naturel et culturel, développement économique et social et maintien de la qualité de vie. Le tout, donc, dans un souci de développement durable.
Dans le bourg de La Ferté-Alais, qui est né autour d'un château féodal détruit lors de la guerre de Cent Ans, on trouve un ancien lavoir public construit au XIXème siècle pour réduire le développement de grandes épidémies de choléra qui sévissaient dans la région. Il a été restauré en 2002 et 2003. L'église a été construite au XIIème siècle et sa flèche fut restaurée en 1631. Il s'agit d'une des premières églises gothiques d'Île-de-France, faisant la transition entre le roman et le gothique.
Vue d'ensemble de La Ferté-Alais (source : Internet) ___________________________________________________________________________________________________________ |
iIl ne me reste plus qu'à vous remercier une fois de plus pour votre participationi
ià cette balade, en particulier pour votre attention et votre patience !i
iPour finir en beauté, voici LA photo !i
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