BASTIA
- MORIANI-PLAGE
(3
septembre 2004, 164 km)
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iiCes photos sont extraites d'un film analogique en 8 mm, donc d'une qualité moindre. Merci pour votre compréhension.ii
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À
sept heures du matin, je sors sur le pont du ferry : le soleil se
lève et... |
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ô merveille ! Les côtes corses sautent aux yeux, dressant
majestueusement leurs sommets hors des eaux de la Méditerranée
! |
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Voici
la salle des fauteuils où j'ai passé la nuit - et
même plutôt bien dormi - aux côtés des
autres voyageurs qui comme moi n'avaient pas les moyens de s'offrir
une cabine. |
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Je
vais prendre avec plaisir mon petit déjeuner à la
caféteria du bateau, histoire de ne pas débarquer
le ventre vide. Drôle de couleur, ce jus de fruits, mais il
est bon quand même ! |
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Après
avoir contourné le Cap Corse, nous le longeons actuellement,
et les reliefs de l'île apparaissent de mieux en mieux. C'est
un moment extraordinaire ! |
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Bastia
se montre bientôt, enfin ! Le ciel est magnifique, il fait
très bon, tout est idéal ! Bon, je vais retrouver
Ginette pour me tenir prêt à débarquer ! |
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Fiat
lux ! L'immense bouche d'acier du navire s'est ouverte, Ginette
et moi sommes dans les « starting blocks » ! |
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Les
véhicules sortent et nous allons nous dépêcher
d'en faire autant, sans oublier de palper mentalement la magie de
l'instant. Mon rêve se réalise ! |
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Et
voilà ! Non sans une vive émotion, nous venons de
poser le pied et la roue sur le sol corse ! C'est ici et maintenant
que commence notre périple sur l'Île de Beauté.
En route ! |
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Nous
commençons par nous élancer vers le Cap Corse : nous
empruntons la route qui le contourne et suivons donc le littoral. |
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Émerveillé,
je ne résiste pas au désir de marquer une petite pause
devant chaque crique ! |
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Le
Bassin parisien, la Normandie, la Belgique... tout cela est bien
joli mais n'aura jamais pu nous offrir de si grandioses panoramas
où s'entremêlent mer et montagne ! |
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Les
couleurs sont magnifiques et, en ce début septembre, les
touristes se sont volatilisés ! |
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La
circulation est faible, nous avançons paisiblement, que demander
de plus ?... |
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De
nous régaler en conduisant sur des routes sinueuses à
souhait, en corniche ? C'est aussi le cas !... |
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De
pouvoir nous arrêter facilement au bord de la route, n'importe
où, sans craindre d'être dérangé par
un flot de véhicules de touristes ? C'est encore le cas ! |
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Comme
il est beau, ce bleu azuréen ! Nous sommes passés
sur la côte ouest du Cap Corse. |
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Le
village et la plage de Nonza ; au-delà, on aperçoit
les eaux du Golfe de Saint-Florent et, dans le lointain, on distingue
les côtes du Désert des Agriates. |
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J'éprouve
un plaisir inouï à parcourir cette route à flanc
de versant... |
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et d'autant plus que Ginette s'y comporte à la perfection
! |
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Juste
après avoir avalé un très bon déjeuner
dans un petit restaurant à Patrimonio (spaghetti à
la carbonara et crème caramel), j'ai repris la route, CETTE
route... |
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qui nous a hissés jusqu'à notre premier véritable
col, celui de Teghime, situé à 530 mètres d'altitude
et d'où l'on peut apprécier cette superbe vue ! |
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Ginette
a grimpé jusqu'ici très lentement mais pas moins sûrement,
et tant mieux car bien d'autres cols plus sérieux nous attendent
! À présent la route redescend. |
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Quelques
kilomètres plus loin, nous arrivons à Murato où
trône cette curieuse petite église en pierres noires
et blanches. |
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Un
cheval en liberté nous y accueille. C'est un « apéritif
»
de cet autre immense charme de la Corse qu'est la présence
d'animaux en liberté au bord ou même au milieu de la
route ! |
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Enfin,
pour descendre à Moriani-Plage où se trouve notre
hôtel, sur la côte est, nous empruntons le Défilé
de Lancone (à gauche), une route étroite et truffée
de lacets, |
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