MORIANI-PLAGE - CORTE
(4
septembre 2004, 164 km)
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iiCes photos sont extraites d'un film analogique en 8 mm, donc d'une qualité moindre. Merci pour votre compréhension.ii
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Voici
la terrasse du restaurant de l'hôtel où j'ai dormi
(et où j'ai dîné hier soir), à Moriani
Plage. Il s'appelle «
L'abri des flots » et je m'y suis
senti à merveille. |
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Et
à moins de cent mètres de l'hôtel, on trouve
la plage ! C'est là que je me suis baigné hier vers
18h : le soleil s'était caché derrière les
montagnes et ne risquait donc pas |
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Ce
matin, Ginette et moi commençons par partir à l'assaut
de la Castagniccia. |
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Sympathique
tunnel creusé dans la montagne. À son extrémité,
je suis sur un petit pont de pierre qui fait face... |
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à cette jolie cascade ! |
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Plusieurs
dizaines de virages plus tard, nous atteignons le col d'Arcarotta,
à 819 mètres d'altitude. Un nouveau record qui ne
va pas le rester longtemps ! |
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L'église
du ravissant village de Piedicroce niché dans un décor
fabuleux ! |
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Une
vieille mais immense et magnifique demeure, à
Piedicroce, et une petite rue du village. |
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Nous
poursuivons notre route, la D.71, en direction du principal col
suivant, le Col de Prato, situé pour sa part à
985 mètres d'altitude ! |
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Dans
son ascension, dont la pente n'est pas sorcière, nous nous
arrêtons pour contempler le panorama qui s'offre à
nous. |
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Malgré
tout l'attachement, l'amour même, que j'éprouve pour
des régions comme la Normandie, il est clair que je n'aurais
jamais pu rencontrer là-bas de tels spectacles de la nature
! |
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En
zoomant, on distingue bien sur une montagne au loin le type de route
que l'on emprunte. Telles des trouées de bitume sur les versants
boisés, elles en épousent toutes les formes. |
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Le
paysage dévoilé par chaque nouveau virage m'emplit
systématiquement d'un bonheur intense. Regardez par exemple
ce petit village blotti dans la vallée ! Carpe diem ! |
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Je
redeviens véritablement un enfant, la route est notre terrain
de jeu, et un mot en particulier déteint sur ces heures et ces
kilomètres - tant imaginés et rêvés - qui
s'égrènent : LIBERTÉ ! |
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Depuis
Morosaglia, le village natal du célèbre homme politique
corse Pascal Paoli (1725-1807), j'aperçois cette très
belle et imposante demeure. |
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En
arrivant à Ponte-Leccia, dans la vallée, je décide
de modifier mes plans en faisant un détour dans la vallée
de l'Asco... |
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qui nous dévoile de somptueuses gorges au caractère
assez inhospitalier et au fond desquelles la route se fraye un chemin. |
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Après
être revenu d'Asco et avoir rejoint Corte, nous nous élançons
dans la fameuse vallée de la Restonica, au sud-ouest de la
ville. |
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Corte
est à 500 mètres d'altitude, et cette route d'à
peine 15 kilomètres va nous hisser à près de
1400 mètres d'altitude, de façon exponentielle : plus
on avance et plus ça monte fort ! |
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Après
avoir veillé à ce que Ginette ne surchauffe pas, et
l'avoir même aidée à quelques reprises en poussant
sur mes jambes lorsqu'elle peinait trop (à 10-15 km/h)... |
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nous atteignons donc enfin le sommet de la route ! Si l'on voulait
aller plus loin, il faudrait enfiler de bonnes chaussures de randonnée. |
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Là-haut,
nous sommes encerclés par une barrière montagneuse
très impressionnante... |
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où la végétation elle-même a du mal à
s'enraciner. |
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Ginette
fait la farniente après ses puissants efforts. Une pause
bien méritée assurément ! |
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J'achète
ici des cartes postales mais j'ai laissé mon sac à
dos et mon blouson à l'hôtel de Corte, alors système
D pour les caler quelque part ! |
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Encore
un aperçu sur cette masse rocheuse qui nous surplombe et
auprès de laquelle on se sent vraiment très petit. |
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Voici
la fameuse Restonica - nous ne devons pas être très
loin de sa source - qui s'apprête donc à dévaler
les 15 kilomètres vers Corte où elle se jettera dans
le fleuve Tavignano. |
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On
se laisserait volontiers tenté par la randonnée, mais le
GR20 est réputé pour laisser les simples amateurs
sur la touche ! |
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Vue
d'ensemble de ce lieu magique... |
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où je suis très fier d'avoir réussi à
monter depuis Corte... |
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et surtout à venir depuis l'Essonne ! |
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Demi-tour
donc, et nous nous engageons dans la descente où nous
retrouvons un couvert forestier plus dense. |
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L'impression
de dénivelé ne ressort pas bien sur l'image... |
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mais croyez-moi, ça descend bien ! |
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À
Corte, je me suis laissé tenter pour aller dîner là,
et c'était absolument excellent ! De toute façon,
tout m'apparaît merveilleux lorsque le voyage se déroule
ainsi sans encombres ! |
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Pour clore la journée en beauté, je me promène dans les rues de Corte dont voici la célèbre citadelle, trônant fièrement au sommet de son éperon rocheux ! |
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