AJACCIO
- AULLÈNE
(7
septembre 2004, 195 km)
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iiCes photos sont extraites d'un film analogique en 8 mm, donc d'une qualité moindre. Merci pour votre compréhension.ii
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Au
départ d'Ajaccio, Ginette et moi revenons vers l'intérieur
des terres et le village de Bastelica que l'on aperçoit ici... |
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mais au centre de ce village, une pancarte indiquant le Val d'Ese
nous a lancé le défi de la suivre ! «
Cap' ou
pas cap' ? » |
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Ginette
et moi quittons donc temporairement l'itinéraire prévu
et partons à l'assaut de cette route de 15 km qui va nous
faire grimper de 760 mètres d'altitude (Bastelica) à... |
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1624 mètres d'altitude, selon le GPS ! Ce sera le record
de notre voyage. |
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Et
Ginette se porte toujours comme un charme ! |
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Ce
lieu, le Val d'Ese, n'est autre qu'une station de sports d'hiver.
Elle semble bien sûr un peu abandonnée durant l'été.
La route ne continue pas : terminus, demi-tour. |
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En
redescendant, je profite davantage du paysage et m'arrête
plusieurs fois pour le filmer. |
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On
distingue fort bien la route qui se poursuit et qui a été
creusée à flanc de versant. |
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Une
fois de plus, la Corse va nous offrir cette vision pour le moins
inhabituelle de côtoyer des animaux de très près,
et pas des moindres ! Rencontres insolites. |
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Nullement
affolées par l'arrivée de Ginette ni par ma présence,
ces vaches vont progresser sous mes yeux à un pas de sénateur
! |
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Je
suppose que la montée n'est guère fatigante pour de
si vaillantes bêtes ! |
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La
troupe suit. |
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Je
fais bien attention à ne pas leur faire peur mais aucune
d'elles ne manifestera de toute façon le moindre désir
de venir m'embêter. |
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La
station de sports d'hiver est fermée, les enfants, n'espérez
pas trouver là-haut l'opportunité de descendre une
piste noire ! |
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La
route, que l'on aperçoit encore au loin, égratignant
la montagne, ne présente pas une dénivellation trop
importante. |
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Les
paysages, eux, sont à couper le souffle ! |
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Nous
descendons tranquillement. (J'ai retourné la mob pour que
l'appui de sa béquille soit plus sûr.) Jusqu'à
l'horizon, la route épouse sagement les saillants et les
rentrants du massif. |
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Derrière
la route, en noir, ce sont deux cochons paisiblement couchés. |
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Majestueux,
tout simplement ! |
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En
contrebas, il s'agit d'une piste, que nous n'emprunterons tout de
même pas. Dernier
coup d'oeil sur ces panoramas grandioses de la route du Val d'Ese... |
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et retour à Bastelica, d'où nous reprenons notre programme
initial. |
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La
journée n'a pas fini pour autant de nous proposer des épreuves,
et tant mieux ! En quittant le village, nous remontons, lentement
mais sûrement, jusqu'au Col de Scalella. |
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Entre
mer et montagne, couverts forestiers et rochers dénudés
- et toujours sans la moindre goutte de pluie - nous avons de quoi
nous réjouir ! Merci la Corse, si variée ! |
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Dans
presque toutes les directions, de jolies photos nous sautent aux
yeux ! |
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C'est
à ce col que j'ai rencontré ce si sympathique groupe
de motards venus de Perpignan (anecdote
à lire). Sur
le départ, ils me saluent. |
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L'anecdote
était née du fait que les épouses, assises
à l'arrière des motos qui ne sont pourtant pas des
« mobs
», se plaignaient un peu du manque de confort ! |
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Je
suis toujours au Col de Scalella et j'aperçois, tout petit,
le groupe de motards prenant plaisir à descendre la route
sinueuse que nous allons suivre à notre tour... |
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et que voici dans son ensemble ! Ginette et moi salivons : encore
un régal à portée de roue ! |
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Une
trentaine de kilomètres plus loin, nous voilà remontés
à 1163 mètres d'altitude pour franchir le Col de Vizzavona. |
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Ce
col est l'un des principaux de l'île car il est emprunté
par la route nationale reliant Bastia à Ajaccio. |
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Nous
avons bifurqué vers le sud à partir de Vivario, quittant
la route nationale pour une nouvelle petite départementale
sinueuse. |
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La
voici, à gauche. Elle grimpe sans mollir - au contraire -
en direction du Col de Sorba. |
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Nous
nous délectons toujours de ces paysages montagneux sur lesquels
défilent les ombres des nuages. |
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Les
kilomètres avant d'atteindre le col deviennent impressionnants
: par une série d'épingles à cheveux, la route
se contorsionne sur une même portion de versant |
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En
redescendant de l'autre côté, nous arrivons à
Ghisoni (670 mètres), très charmant petit village,
aux couleurs bien méridionales, niché dans ces montagnes. |
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Un
écrin hospitalier entouré d'un monde qui ne l'est
pas ! |
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Nouvel
aperçu des montagnes environnantes depuis le col suivant,
celui de Verde (1289 mètres) qui, comme son nom le laisse
entendre, se trouve en pleine forêt. |
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Un
peu plus loin, en poursuivant vers Zicavo, nous apercevons plusieurs
cochons noirs au bord de la route. |
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C'est
toujours une immense joie de piloter ma petite mob sur des routes
aussi agréables, aussi peu fréquentées, et
par un si beau temps ! |
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Une
jolie cascade à quelques dizaines de mètres de la
route. Je m'en suis approché à pied en avançant
de rocher en rocher. |
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Vue
sur les alentours. |
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Coup
d'oeil vers l'arrière... |
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et vers l'avant. Ginette, si petite dans cet univers minéral
et végétal, fait pourtant, avec brio, son bonhomme
de chemin pour le traverser. |
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Une
dizaine de kilomètres seulement avant d'atteindre Aullène,
notre étape du jour, nous voici au Col de la Vaccia (1193
mètres). |
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Voici
le paysage tel qu'il se présente du côté d'où
nous venons. (Le ciel se couvre un peu en cette fin d'après-midi.) |
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Le
col, bien aplani, est assez étendu ; je marche jusqu'à
son autre extrémité en conservant un oeil sur Ginette. |
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Voici
le Col de la Vaccia dans son ensemble. |
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Et
de l'autre côté, un nouveau panorama nous enchante. |
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Au
loin, dans la brume, c'est justement Aullène que l'on aperçoit. |
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On
voit un peu mieux en zoomant. |
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Je
reviens vers Ginette et, surprise, un cochon ! |
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Je
ne l'avais pas du tout vu venir, je ne sais pas d'où il est
sorti ! Je marche calmement et le surveille, craignant toujours
une réaction aggressive de leur part. |
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Près
de Ginette, deux autres cochons sont arrivés de nulle part.
Ils s'approcheront de moi mais le coup de kick démarrant
le moteur les fera reculer brusquement. |
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Au
cours de la descente vers Aullène. |
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Encore
des cochons dissimulés parmi les fougères. |
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Me
voilà enfin à Aullène (850 mètres d'altitude).
Je suis à la fenêtre de ma chambre d'hôtel
et peux contempler le village. |
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Après
une dense journée de 195 kilomètres et le franchissement
de plusieurs cols au-delà de 1000 mètres d'altitude,
Ginette a bien mérité son repos ce soir ! |
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Le
soleil ose une percée à travers la chape nuageuse. |
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Aperçu de l'Hôtel de la Poste depuis la rue. À la tombée de la nuit, j'avalerai un succulent repas à son restaurant, sur la terrasse ! Cette journée aura été absolument inoubliable ! |
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