AULLÈNE
- BONIFACIO
(8
septembre 2004, 176 km)
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iiCes photos sont extraites d'un film analogique en 8 mm, donc d'une qualité moindre. Merci pour votre compréhension.ii
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Au
réveil, voici ce qui s'offre à mes yeux par la fenêtre
de ma chambre d'hôtel : c'est la même vue qu'hier, mais
par un ciel dégagé et sous un soleil magnifique ! |
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Je
descends prendre mon petit déjeuner au restaurant de l'hôtel,
sur la terrasse à nouveau, ce qui me permet d'apercevoir
- d'admirer - ma petite Ginette. |
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Et
c'est parti pour une nouvelle journée, promettant encore d'être
bien chargée et devant nous mener à l'extrémité
sud de l'Île de Beauté ! |
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Mais
avant de nous y rendre, Ginette et moi arpentons les routes à
lacets des alentours de Loreto-di-Tallano, Sainte-Lucie-de-Tallano,
Levie, Zonza, Quenza. |
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Une
petite gorge drainée, tout près de laquelle passe
la route. |
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Après
avoir donc sillonné le coin, et une fois revenus à
Sainte-Lucie-de-Tallano, nous nous décidons à descendre
de la montagne... |
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...
afin de rejoindre le Golfe de Valinco - que l'on a déjà
aperçu avant-hier au sud du Golfe d'Ajaccio - et la ville
de Propriano qui a pris place sur sa rive. |
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Il
est agréable de retrouver ainsi le bord de mer et de si jolies
nuances de bleu ! |
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Petit
instant de repos sur la plage, passé à observer naïvement
le va-et-vient des vagues. |
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Nous
abandonnons de nouveau le littoral et Propriano pour rejoindre,
peu après, la ville de Sartène dominant les environs. |
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Bien
que Sartène soit située seulement à une petite
quinzaine de kilomètres de la mer, ce sont bien
les bourgs de l'intérieur de l'île qu'elle rappelle. |
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Édifiées
à flanc de collines et tournées pour la plupart vers
le Golfe de Valinco, ses maisons à plusieurs étages
offrent le spectacle d'un désordre charmant ! |
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Mettant
définitivement le cap sur Bonifacio, nous nous laissons guider
par la route nationale qui y conduit le plus rapidement, ce qui
ne nous dispensera pas de nombreux virages ! |
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Après
avoir parcouru plus de 1800 kilomètres depuis le départ
de Longpont-sur-Orge (autant sur l'île que pour traverser
la France), Ginette continue de pulser joyeusement ! |
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Petit
à petit, nous grignotons davantage de terrain vers des latitudes
toujours plus méridionales... |
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...
jusqu'à sentir notre objectif proche ! On aperçoit
la route à gauche, au premier plan ; et au tout dernier plan,
à l'horizon, ne serait-ce pas les côtes de la Sardaigne
? |
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Enfin
! La ville de Bonifacio et ses célèbres falaises blanches
se dévoilent, se laissent patiemment conquérir ! Par
d'innombrables détours, nous aurons traversé la Corse
du nord au sud ! |
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Voici
donc, depuis la ville haute, le port de plaisance de Bonifacio,
occupant un bras de mer naturel qui l'abrite parfaitement de la
houle du large. |
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Tout
près, c'est le port de commerce, d'où l'on peut notamment
embarquer pour la Sardaigne voisine. |
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De
l'autre côté de la ville haute, on peut admirer ces
fabuleuses falaises calcaires qui font la réputation de Bonifacio. |
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Au
sud-est de la ville s'avance en mer le Cap Pertusato, la véritable
extrémité sud de la Corse, coiffée de deux
sémaphores, et où nous allons nous rendre ensuite. |
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Rapide
autoportrait en ce lieu, le plus éloigné de la maison
dans l'ensemble du voyage, un lieu tellement magique que j'ai du
mal à réaliser que nous y sommes ! |
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Au
Cap Pertusato, voici donc le sémaphore le plus récent,
utilisé par la Marine nationale pour des missions de surveillance
du trafic maritime dans les Bouches de Bonifacio. |
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Depuis
ce premier sémaphore et son parking - où je vais laisser
Ginette -, on aperçoit le second sémaphore, plus ancien
(construit au milieu du XIXème siècle)... |
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...
qui, lui, a conservé sa fonction de signal lumineux et qui
est vraiment situé au bout du cap. Derrière lui, c'est
bien la Sardaigne que l'on distingue dans la brume. |
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C'est
donc à pied - et sous le cagnard - que je vais rejoindre
l'ancien phare depuis le parking de son semblable. Sur ma droite,
les falaises blanches en direction de Bonifacio. |
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Une
fois arrivé au phare, je descends un peu vers la mer au milieu des caillasses, comme pour me rapprocher le plus possible de la «
pointe
géographique » ! |
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Voici
justement les deux rochers, si souvent photographiés, qui
constituent les tout derniers - ou les tout premiers - balbutiements
rocheux de la Corse. En bas, une plage... |
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...
que je rejoins de suite, après être descendu vaille
que vaille par un sentier de pierres très instables, en essayant
de ne pas glisser. |
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Bien
qu'un peu accablé par la chaleur, je suis très satisfait
de ma promenade et heureux d'avoir pu goûter à ces
décors uniques ! |
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Je
vais remonter à la hauteur du phare par ce chemin plus sûr. |
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Et
puis, par la route piétonne, je reviens au premier sémaphore
et, fatigué mais très content, j'y retrouve Ginette.
Dernier coup d'oeil en arrière : la Sardaigne me fait de
l'oeil ! |
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Je
trouve sans difficulté l'hôtel où j'avais réservé
une chambre. Je m'y repose avec grand plaisir et me livre alors
à un long monologue devant la caméra ! |
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Pendant
cinq minutes, je dresse le bilan de la journée avant de me
réjouir que tout se soit si merveilleusement déroulé
depuis le Grand Départ de la maison, il y a dix jours ! |
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C'est
à cet Hôtel des Étrangers, très confortable,
que j'ai posé mes (maigres) valises pour la nuit. Je le quitte,
à pied, pour aller dîner sur le port : une telle journée,
ça creuse l'appétit ! |
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Je
me promène donc le long des quais du port de plaisance. |
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La
citadelle de la ville haute domine majestueusement ce port depuis
plusieurs siècles. |
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Le
soleil se couche derrière cette forêt de mâts. |
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C'est
dans cette direction, vers l'ouest, que ce bras de mer naturel débouche
sur la mer. |
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Que
dire, sinon «
Carpe diem
» !? |
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Avant
de partir de Longpont-sur-Orge, bien qu'y ayant songé pendant
deux ans, je n'avais que peu d'espoir de réussir à
réaliser mon projet dans son intégralité. |
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Ce
soir, je jubile de le savoir si avancé ! À partir de demain,
nous reviendrons petit à petit vers la maison. Ne vendons
pas la peau de l'ours mais... on peut être confiant pour la
suite ! |
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Tout
cela grâce à un simple petit cyclomoteur ! Qui aurait
cru qu'une machine ausssi élémentaire pût offrir
des émotions rivalisant en quantité et en qualité ? |
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Derniers
pas le long du quai. |
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L'immeuble
de droite, de l'autre côté, donne sur le port ; je
découvre ainsi avec étonnement qu'il n'y a pas tellement
d'espace entre la falaise et lui ! |
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Je
m'attable enfin et sirote avec délice un petit kir royal
pour bien terminer la journée et bien commencer le repas
! |
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Cet
établissement fait à la fois restaurant et hôtel,
mais la patronne, très gentille et honnête, m'affirme
que les chambres y sont trois fois plus chères qu'à
l'Hôtel des Étrangers où je suis. |
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C'est bien
évidemment la vue sur mer qui justifie cette différence
de prix. Et la patronne ajoute en souriant : «
Mais vous vous
en moquez, de la vue sur mer ! Vous l'avez en venant dîner
! » |
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Un
peu fatigué par la journée, je viens dîner relativement
tôt et me retrouve tout seul dans ce restaurant extrêmement
chaleureux ! |
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Depuis
cette terrasse un peu en hauteur, je ne me priverai pas d'admirer
le port durant tout le repas ! De plus, la serveuse est gentille
et charmante,
alors que demander de plus ? |
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