BONIFACIO
- GHISONACCIA
(9
septembre 2004, 128 km)
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iiCes photos sont extraites d'un film analogique en 8 mm, donc d'une qualité moindre. Merci pour votre compréhension.ii
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Pour
revenir vers Bastia depuis Bonifacio, nous allons longer la côte
orientale de l'île. Nous approchons ici de Porto-Vecchio et
de son golfe. |
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Après
avoir traversé la ville, Ginette et moi prenons une dernière
fois de l'altitude pour monter au village de Zonza. Nous pouvons
embrasser tout le Golfe de Porto-Vecchio du regard ! |
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À
mi-chemin entre le littoral et Zonza, nous faisons une petite halte
au bord du lac artificiel de l'Ospédale. |
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Et
puis, après Zonza, nous nous engageons sur la légendaire
route du Col de Bavella (1218 mètres). Le paysage vers l'ouest
est déjà vertigineux mais la suite sera plus grandiose
encore ! |
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La
voici, la suite ! Des pics acérés, des montagnes dénudées,
aux flancs rougeâtres parsemés de conifères
courageux, et puis une route qui serpente dans ce décor lunaire
! |
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Au
col, je profite à fond de cette vue imprenable en direction
du centre de la Corse - d'où nous venons - car c'est la dernière
fois qu'il me sera donné de la contempler. |
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J'ignore
le nom de cette espèce mais j'ai trouvé que ses armes défensives étaient impressionnantes. |
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De
l'autre côté du Col de Bavella, la vue s'étend
donc en direction de la mer, que l'on aperçoit ici au fond
à gauche. |
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Kilomètre
après kilomètre, nous allons rapidement perdre de
l'altitude. Cependant, le paysage ne va pas perdre proportionnellement
de son charme, bien au contraire ! |
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Trente
kilomètres séparent le Col de Bavella de la ville
de Solenzara, en bord de mer. Sur certaines portions de cette route,
la descente sera assez raide ! |
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On
trouve parfois un groupe de vieilles maisons au bord de la route.
Le couvert forestier, qui se densifie au fil de la descente, les
entoure, et les sommets rocheux dominent tout cela. |
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Une
vache broute un peu d'herbe et des fougères à quelques
mètres de Ginette. |
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Plus
nous descendons, plus les montagnes environnantes apparaissent monumentales
et majestueuses. Excepté quelques petits nuages solitaires,
le ciel est inondé de bleu. |
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Plus les montagnes sont hautes et plus leurs silhouettes
adoptent des formes découpées. Les arbres disparaissent
et les angles s'aiguisent. |
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Au
beau milieu de l'été, cette route est sûrement
prise d'assaut par les touristes ; en ce 9 septembre c'est un régal
! |
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Contre-plongée. |
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Il
se dégage de ces montagnes une impression de puissance phénoménale
! |
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Qu'en
pensent mesdames les vaches ? |
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La
rupture de pente crée une nette frontière naturelle
entre le territoire de l'arbre et celui de la pierre. |
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Une
nouvelle fois, ce qui fascine le plus, c'est certainement l'aspect
si déchiqueté de ces sommets. |
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N'oublions
pas que la mer n'est qu'à une vingtaine de kilomètres
de là ! |
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Quelques
arbres ont tout de même réussi à trouver un
sol favorable et à y fixer leur racine sur ce promontoire
apparemment très peu accueillant ! La magie de la vie. |
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Quant
à elles, la route ne leur apparaît nullement comme
un lieu inhospitalier ! Elles mangent, font quelques pas, et si
un véhicule approche elles se rangent tranquillement sur
le côté. |
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Le
lit de la rivière est presque à sec en cette
fin d'été. On imagine aisément l'augmentation
du débit à l'automne et surtout au printemps au moment
de la fonte des neiges. |
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Voici
le dernier véritable panorama sur les montagnes corses dont
nous jouirons. |
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Pour
vraiment découvrir l'âme de la Corse, il faudrait
encore s'entraîner à randonner en montagne et,
avec une bonne dose de courage et de volonté, revenir crapahuter
sur le GR20 ! |
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Nous
arrivons donc à Solenzara, dont voici le port de plaisance... |
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...
ainsi que la plage. C'est dans cette direction, vers le nord, que
nous allons à présent longer la côte jusqu'à
Ghisonaccia. |
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Depuis
ce port de Solenzara, on distingue encore au loin les aiguilles
de Bavella, coiffant poétiquement l'horizon à l'ouest,
étirant leur long cou par-dessus les collines plus proches. |
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HEUREUX
! D'autant que regagner le ferry à Bastia demain soir devrait
n'être plus qu'une formalité ! Comme il est bon de
réaliser ses rêves ! |
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Mais
d'abord, je pose mon sac à dos à Ghisonnaccia chez mes amis Anne-Marie,
Patrick
et leurs trois enfants - Chloé (gauche), Betty (droite)
et Antoine - qui m'ont très gentiment invité. |
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Antoine,
facétieux ! |
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Ces
petits chatons sont adorables... |
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...
et malgré l'agitation des enfants je parviens à les
filmer un peu en gros plan. |
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La
mère, Tigresse, vient de grimper sur la table. |
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Antoine
est captivé par le comportement des chats tandis que Patrick
surveille. |
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Chloé,
elle, se montre entre les trois la moins brusque dans ses gestes et
la plus douce
avec les petits félins. |
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Antoine
est vraiment excité comme une puce devant la caméra
! |
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Qu'est-ce
que je disais ? |
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Betty,
elle, au contraire, ne veut pas du tout que je la filme ! |
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Se
sentant un peu mal à l'aise au début, elle essaye
d'échapper à l'objectif ! |
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Antoine,
lui, continue de sourire, rire, crier, courir, bondir ! Il décide
à cet instant de me montrer ses prouesses au badminton. |
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Pendant
qu'il va se saisir de sa raquette et prendre des volants, Chloé
continue de s'occuper tendrement des chatons. |
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C'est
beau d'être jeune ! |
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Ce
petit chaton se prénommerait-il «
Courage
» ? Car
Betty l'a pris à deux mains pour revenir d'elle-même
vers la caméra ! |
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Pour
autant, elle ne se familiarise pas encore tout à fait avec
l'appareil... |
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...
et préfère se cacher ! |
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Antoine,
lui, est prêt à donner son spectacle ! |
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Il
enchaîne plusieurs services et envoie sans mal le volant assez
loin. Le lendemain matin, on fera un match ! |
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Ah,
on dirait que la confiance s'instaure enfin ! |
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Oh
oui, ça y est, la caméra est bien vite devenue une
vieille connaissance ! |
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Les
chatons restent l'attraction phare de cette fin d'après-midi
! |
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Regardez cette bouille ! |
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