ACCUEIL
QUI
SUIS-JE ?
QUI
FUT GINETTE ?
LE
DÉCLIC
SAISON
2000
SAISON
2001
SAISON
2002
SAISON
2003
VOYAGES 2003
VOYAGES 2004
VOYAGES 2005
VOYAGES 2006
LE
VOL DE GINETTE
LE
CADEAU DE PEUGEOT
ANNÉE 2007
ANNÉE 2008
ANNÉE 2009
AVENIR
PÉDESTRE
LIVRE
& CONFÉRENCES
Accessoires
Anecdotes
Liens
|
21
- 25 juillet (5
j.)
|
N
O R M A N D I
E
|
1
335
km
|
4
NUITS : Saint-Malo (AJ) - Bayeux (AJ) - Yvetot
(AJ) - Eu (AJ)
|
LONGPONT-SUR-ORGE
- SAINT-MALO (21 juillet,
451 km) 9
PHOTOS
Départ à 6h. Nous filons plein ouest, direction Saint-Malo ! La route est très longue, car
cette fois il n'y a pas d'entracte
prolongée à la mi-journée.
20 mn d'arrêt tous les 60 km (parcourus en
1h40), c'est notre rythme, régulier et rigoureux pour que mes prévisions soient
fiables. Pique-nique à Domfront, et deux
heures plus tard se présente enfin à nous cette Merveille,
que je rêve depuis si longtemps
d'atteindre en mob, et trônant fièrement
dans sa baie : le Mont Saint-Michel ! Je
reviendrai le visiter demain. Nous longeons
la côte, passons près de Saint-Malo, traversons avec
joie le barrage de la Rance, et
continuons jusqu'à Saint-Cast-le-Guildo. Ces maisons bretonnes et cette mer bien bleue me font chaud au coeur. Nous
rebroussons chemin vers Saint-Malo, et faisons un détour par la pointe du Chevet, où l'on admire le panorama ! Le ciel s'assombrit
soudain, et l'averse
est inévitable, et brutale. Têtu, je maintiens
mon détour prévu par Dinard, mais la traversée
de la ville est épique ! En plus on se perd un
peu. On retrouve la Rance, Saint-Malo,
la pluie se calme, je cherche laborieusement mon Auberge de Jeunesse
(AJ).
À 19h45, je suis enfin dans ma chambre, que je partage
avec un Californien, et deux Espagnols ! Pour
fêter la réussite de cette intense journée, je vais m'offrir un bon repas dans une
pizzeria toute proche ! Je rentre à l'Auberge, crevé
mais ô combien heureux, me répétant
sans cesse,
euphorique
: « La première journée est terminée
! »
SAINT-MALO
- BAYEUX (22 juillet,
203 km) 21
PHOTOS
Petit
déjeuner à l'Auberge. Ginette
et moi repartons et longeons la
côte jusqu'à la Pointe du Grouin. La route qui serpente
est bien agréable, nous sommes moins pressés qu'hier et pouvons
mieux apprécier la vue, mon projet s'enrichit d'une force supplémentaire.
À la pointe, superbe panorama. Ensuite nous
rejoignons Cancale et bien sûr le Mont-Saint-Michel, via
les petites routes des polders ! Je consacre
toute la matinée à ce lieu magique, marchant
dans le sable à marée basse pour en faire le tour, puis arpentant
les ruelles pavées et les escaliers de pierre,
étroits, raides, usés, observant
les boutiques et contemplant la baie. Je déjeune
dans un restaurant du Mont. L'après-midi
est plus routier. Nous traversons
le bocage normand par Vire et Villers-Bocage.
Peu avant Bayeux,
nous nous arrêtons à l'Abbaye de
Mondaye. En arrivant enfin à la ville, je vais
visiter la tapisserie de la Reine Mathilde. Éclairée dans un couloir obscure, cette oeuvre
de 70 m long narrant les péripéties de Guillaume le
Conquérant m'impressionne. Petit
tour en centre-ville, puis rendez-vous
à l'Auberge de Jeunesse,
très accueillante. Il y a plusieurs étages, ma chambre
est tout en haut, sous les poutres.
Je la partage avec deux Anglais. La
soirée est parfaite : je me balade, l'air est doux, les rues presque désertes,
et je trouve un délicieux restaurant
! Agréable promenade digestive en rentrant à l'Auberge,
et bonheur de constater la réussite de cette
deuxième journée du voyage.
BAYEUX
- YVETOT (23 juillet,
244 km) 37
PHOTOS
Journée
intensive et riche. Petit déjeuner à l'Auberge
(je suis presque seul, voir
anecdote),
et ensuite nous nous rendons à Omaha Beach. Je
suis presque le seul, ce matin, à errer sur ce
sable chargé d'Histoire. Juste après,
nous montons au cimetière militaire américain
tout proche. Le territoire du cimetière a d'ailleurs
été cédé par
la France aux États-Unis, Ginette a donc posé
les roues en territoire américain ! Le lieu est naturellement
très impressionnant et émouvant. Nous
longeons ensuite le littoral jusqu'à Honfleur, via
Arromanches, et bien sûr Lion-sur-Mer,
que je retrouve avec plaisir. La
plage presque déserte est toujours aussi belle
dans son immensité, et au restaurant je suis absolument tout seul !
Après un très bon repas, nous poursuivons notre
tracé côtier jusqu'à Honfleur, où
je prends
mon temps cette fois pour visiter
la ville. J'arpente des rues que je
ne connaissais pas encore (voir
anecdote). En
traversant une nouvelle fois le Pont de Normandie, nous entrons alors
dans la seconde
partie du périple. Nous
gagnons les célèbres
falaises d'Étretat, et je marche
jusqu'à leur sommet. Belle expérience,
vue extraordinaire
sur la mer, les falaises et le bourg. Puis, à Fécamp, on profite de la vue sur la ville en
grimpant à la falaise Est, avant de nous aventurer
dans l'intérieur des terres pour rejoindre Yvetot
où j'ai réservé une nuitée.
À l'Auberge, je partage ma chambre avec un
jeune un peu bizarre (voir
anecdote).
Bon
gueuleton en centre-ville dans un restaurant
style américain. Je sympathise avec le gérant, qui
va bientôt quitter son poste après
17 ans de service dans ce restaurant ! « C'est presque
mon âge ! » Quand je lui dis ça, on
dirait que ça lui fait un choc, comme s'il prenait
soudain conscience de ce que ça représentait
! Au mur de ce restaurant,
une citation de Sénèque, correspondant
bien à l'esprit de mes projets : « Ce n'est pas parce que les choses
sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que
nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. »
YVETOT
- EU/LE TRÉPORT (24 juillet,
212 km) 17
PHOTOS
Nous
revenons à Fécamp, mais par d'autres routes : via Bec-de-Mortagne et la vallée de la Ganzeville.
La charme de cette trouée verte ne me laissera
d'ailleurs pas indifférent ! Nous longeons la
côte comme hier, faisons quelques pauses en bord de mer,
où les plages de galets se marient aux falaises
et à la brise marine. Je profite.
Déjeuner à Saint-Valéry-en-Caux et
promenade dans les rues de la ville. Sur
la plage, je contempler la mer, le vent qui souffle, les oiseaux...
C'est agréable. En
poursuivant notre chemin, nous nous arrêtons devant
le sublime Manoir d'Ango. À Dieppe,
je gare la mob en centre-ville
et monte à pied à Notre-Dame-de-Bonsecours. La vue vaut
le détour, et à l'intérieur
de l'église les innombrables ex voto dédiés
aux marins perdus en mer
me font un drôle d'effet (certains avaient mon âge). Nous
passons ensuite au château de Chantereine,
à Criel-sur-Mer, avant de rouler, via Le Tréport,
jusqu'à la Baie de Somme. En quittant la Normandie
pour la Picardie, nous quittons les falaises pour les
immenses plages de sable
fin ! À la Pointe du Hourdel, la vue sur l'ensemble
de la baie est spectaculaire. À
marée basse, c'est un désert de sable.
Promenade sur les galets. Nous
rentrons à Eu et y trouvons mon Auberge
: pour
un très bon prix, j'ai une chambre de
6 lits pour moi seul, avec douche dans la chambre
! De plus, cette Auberge semble avoir été
aménagée dans une bâtisse très
ancienne, et le toit du couloir est une voûte
romane ! Pour l'anecdote, Ginette
a eu droit comme chambre, elle, au local des poubelles
! Cette journée
encore chargée sera couronnée par un très
bon dîner, arrosé au cidre comme chaque
soir !
EU/LE
TRÉPORT - LONGPONT-SUR-ORGE (25 juillet,
225 km) 3
PHOTOS
Il ne reste
plus qu'à refermer la boucle et rentrer
à la maison.
En sortant de l'Auberge, donc en sortant Ginette
du local à poubelles, et comme je l'avais d'ailleurs
fait à Omaha
Beach, je retends un peu sa chaîne. Nous
empruntons la vallée de la Bresle, passons Blangy-sur-Bresle,
Aumale, puis bifurquons vers Grandvilliers pour retrouver
Crèvecoeur-le-Grand quelques kilomètres
plus loin. Beauvais est à présent à portée
de roue, et en y arrivant je fais le dernier plein d'essence
dont nous aurons besoin. Les
kilomètres passent lentement. Auneuil, Meulan-Les
Mureaux, Maule. Je fais une pause ici,
il ne reste plus que 60 km, mais la pluie commence à
tomber. J'écourte
la pause, la
pluie ne dure finalement pas longtemps, et pendant que
je regarde s'amenuiser, sur le GPS, la distance à
vol d'oiseau nous séparant de la maison, nous
rentrons chez nous sans soucis.
HOME
SWEET HOME : après 1335 km, j'atteins
un tel bonheur qu'il ne trouve pas vraiment les moyens de
se manifester extérieurement de façon
appropriée. Alors je le garde à l'intérieur
et le savoure, avant de tout raconter à mes parents !
Haut
de page
|
1er
-
3 août (3 j.)
|
B
R U X E L L E
S
|
660
km
|
2
NUITS : Bruxelles (x2 - AJ)
|
LONGPONT-SUR-ORGE
- BRUXELLES (1er août,
309 km) 22
PHOTOS
Pour
le 25e
anniversaire de la mort de Jacques Brel - dont je suis
un grand admirateur - sont organisées à
Bruxelles plusieurs
manifestations culturelles. Je veux voir cela de plus près !
Nous
partons donc, à 8h,
direction la Belgique ! Nous
traversons Paris, puis Senlis,
Compiègne, Saint-Quentin et Bavay. Peu après, à 15h15, c'est la frontière.
Quitter la
France en RCX me fait de l'effet.
Je filme le panneau « BELGIQUE »
à volonté. Après Mons, la N.6 nous conduit tout
droit à la capitale,
via Soignies et Halle. Nous entrons dans Bruxelles peu avant 17h,
mais ce
n'est pas évident de s'orienter dans cette
masse urbaine. Quel contraste entre les champs picards et l'agitation
de la ville, certes fascinante ! Nous parvenons
à l'Auberge de Jeunesse avec soulagement ! On m'invite à garer la
mob dans
une petite cour intérieure. Ma chambre est au 4e et
dernier étage, compte 13 lits, et est complète ! J'appelle
ma mère pour lui donner de mes nouvelles, puis je pars
me balader à pied dans le « Centrum »
! Place Sainte-Catherine, De Brouckère,
Cathédrale, et bien sûr la Grand-Place
! Plus
grandiose et plus belle encore que ce que j'ai imaginé
! Ensuite,
petit détour par le Manneken Pis. Tout en avalant une
délicieuse gaufre au chocolat, je rejoins la Place de la Vieille Halle aux Blés,
où se trouve la Fondation Jacques Brel. Je
regarde les grandes
photos de Brel sur les vitrines. Excellent
restaurant dans la ravissante Petite Rue des Bouchers, l'occasion de calmer un peu le rythme
de la journée, de s'en repasser les meilleures
images, d'en faire le bilan. En revenant
vers l'Auberge, je passe devant l'une des maisons où
a vécu Brel dans sa jeunesse, Boulevard d'Ypres,
puis devant la Faculté Saint-Louis, où
il a étudié.
JOURNÉE
À BRUXELLES (2 août,
33 km) 37
PHOTOS
Journée
intensive et inoubliable ! La matinée est consacrée à
parcourir la ville dans tous les sens, pour passer devant chaque maison où Brel a vécu, de sa
naissance à sa renommée
internationale (je les ai toutes sur un petit fascicule). Sorte de pèlerinage à travers
Bruxelles donc ! J'en profite pour aller visiter
la grande basilique, et prends l'ascenseur menant
au niveau de la coupole ! De là-haut, le panorama est à couper le souffle !
Et
la mob, bien que minuscule vue d'ici, m'a transporté
bien au-delà de l'horizon ! Je
reviens à l'Auberge (Ginette a très
bien roulé au cours de cette virée) et
repars en centre-ville à pied. Déjeuner dans la Rue des Bouchers,
puis visite de
l'exposition phare de cette année d'hommage à
Brel, intitulée Le Droit de Rêver. Et je ne serai pas déçu
! De salle en salle, de décor en
décor, les visiteurs sont guidés par les
chansons de Brel et par nombre de documents
audio et vidéo sur le personnage. L'ambiance
me plaît beaucoup, un
monde est recréé, on effleure
la vie de l'artiste. Au
siège de la Fondation, j'assiste ensuite à un autre «
spectacle »
: la projection
du dernier Oympia de Brel, en 1966. On a vraiment la
sensation d'y être ! J'aime bien aussi cette sensation
de cotoyer des gens
avec qui je partage la même passion pour le chanteur.
Un rassemblement de passionnés
! Dîner
sur la Rue Royale, dans un resto italien, puis je marche
jusqu'au parc Mini-Europe, que je visite, avant que
n'y soit tiré un feu d'artifice en hommage à
Brel, très beau, accompagné de nombreux
extraits de ses chansons. Je tenais à le voir.
Trop fatigué pour rentrer à pied, je prends
le métro. En
rentrant à l'Auberge, grosse frayeur : je ne
retrouve plus mon casque, même en cherchant partout
! Après une grosse montée de panique,
je finis par m'aider de mes souvenirs, et retrouve le
casque dans la petite cour, par terre, à quelques
mètres de la mob : je l'avais posé là
ce matin en la rentrant. Quel soulagement ! Dodo maintenant
!
BRUXELLES
- LONGPONT-SUR-ORGE (3 août,
318 km)
Dans les grandes
villes, atteindre leur centre par les petites routes
n'est pas difficile, mais les quitter en retrouvant
les petites routes par lesquelles on est arrivé
est souvent bien plus compliqué ! Ce matin, au lieu de
quitter l'agglomération en 10 minutes, il
nous faut une bonne demi-heure ! Et dans un village,
avant de récupérer la N.6,
c'est le gag : il y a des travaux, et la déviation
nous mène...
dans un cul-de-sac ! J'aime beaucoup les Belges mais
parfois ils font fort quand même ! Seule solution
: franchir les travaux à
pied, en poussant la mob, sur les planches de bois posées
sur le ciment frais de la veille ! En retrouvant le
vieux bitume, nous repartons
vers Paris ! Les
kilomètres défilent, il fait beau, et même si la route est longue, c'est
très agréable de conduire. Pauses régulières
toujours. En approchant de Paris la chaleur est à
son comble - le début de la canicule, je ne le saurai que
plus tard -, et associée à la circulation
intense, elle rend la traversée de la capitale
assez physique. Ginette
pourtant, après déjà 300 bornes,
ne se plaint pas. Le GPS m'aide un peu à m'orienter.
Nous rentrons par la N20 et arrivons à la maison
à 17h.
Incroyable
mais vrai : la Normandie et la Belgique se
sont donc soldées par de beaux succès.
Bien sûr, le bonheur et la fierté sont
au rendez-vous, et Ginette en ressort plus
magique encore !
Haut
de page
|
LE
CAP DES
40000 KM (31 août)
48
PHOTOS et la
CORSE pour objectif !
Le
passage des 40000 km, soit l'équivalent du tour
de la Terre, est programmé
ce dimanche après-midi, et une vingtaine d'amis
seront présents pour assister à cet événement
! Depuis octobre 2002, je travaille
sur un film amateur visant à retracer en images et en musiques l'historique
de ces 40000 kilomètres. Scénario, tournage,
montage, le film final dure 1h20 et se conclut même
par un bêtisier de 8 mn
rassemblant les scènes ratées ! Ce 31 août,
outre la famille, j'invite donc des proches - des camarades
du lycée, des voisins, mon ancien instituteur
de CM2, mon ancien moniteur d'auto-école, et
bien sûr M. Guilly chez qui mon frère Nicolas
avait acheté le 103 RCX sept ans plus tôt
- qui « nous » feront, à Ginette et moi,
l'honneur de leur venue ! Au menu : projection de ce fameux
reportage et petit cérémonial pour effectuer
le réel passage des 40000 km sur le compteur
de Ginette - en parcourant dans l'allée
les 300 mètres restants - avant de tous nous
retrouver autour d'un pot de l'amitié et d'un
goûter-buffet. Ce
fut un moment magnifique et j'éprouvai un grand
bonheur de le partager ainsi avec celles et ceux qui
avaient suivi de près ou de loin les pérégrinations
de la petite machine. (Mon père a filmé
un peu ce jour-là ; je vous invite donc à
visionner les amusantes photos extraites de cette vidéo.)
Il
est alors temps de penser à de futurs
projets. Je veux repartir plusieurs
jours, et
depuis 2002 un autre voyage me trotte
en tête, prévu pour l'été
2004. J'y mettais pour condition de réussir la Normandie
et la Belgique sans soucis ! C'est en Corse que je
désire aller, et hors de question de mettre
Ginette dans le train entre Paris et Toulon (où
vit ma grand-mère) : j'exige que l'on descende
sur la Côte-d'Azur
par nos propres moyens, à 50 km/h ! Après
avoir maintenu ce projet secret, je l'annonce à
ma famille le 1er janvier 2004. Surprise,
silence
et grands yeux... « Tu es sûr que ta mob tiendra
? », « Tu es sûr que tu ne veux pas
aller en train jusqu'à Toulon ? », «
Combien
de kilomètres ça va te faire en tout ?
»,
« Combien de temps vas-tu partir ? », «
La
mob ne tiendra jamais ! », « Et où vas-tu
dormir ? », « Et pour le bateau, comment vas-tu faire ?
»... Le sujet n'occupe
pas tout
le repas, ils finissent par parler d'autre chose, je
juge que c'est bon signe. Fin avril, la préparation de
ce voyage touche à
sa fin : les dates sont définitivement
arrêtées, les étapes du parcours
planifiées, l'itinéraire
tracé (sans être figé
pour autant), les grandes lignes du programme écrites, le
budget détaillé, la liste du chargement complète
et précise, les plannings horaires des
grands trajets rédigés, les
adresses
des magasins de cycles notées, les traversées
en ferry réservées, et
enfin les nuitées en hôtels réservées
(il n'y a pas d'auberge de jeunesse sur l'île). Il
ne reste plus qu'à attendre le jour J, préparer la mob, et partir !
À noter : à cette rentrée de septembre 2003,
je quitte ma région parisienne pour aller étudier
la géographie à l'université d'Orléans.
Il est évident que tous les kilomètres
parcourus avec Ginette ont joué un rôle
dans le choix de cette orientation ! Je me rendrai
à Orléans en voiture, dormirai sur place
dans une chambre universitaire, et ne reviendrai chez
moi que le week-end. Ginette restera donc bien plus
souvent immobile dans le garage, et ce, pendant une
bonne partie de l'année...
|
Haut
de page
|