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J'aime
offrir du rêve aux autres dans un esprit de partage. Et paradoxalement - mais aussi
parce que je suis allé provoquer incons- ciemment cette chance -, le vol de
« Ginette » m'aura rendu un précieux service : m'ouvrir les yeux
sur la valeur de cette histoire, c'est-à-dire sur ce qu'une passion
anecdotique mais vécue en toute authenticité pouvait transmettre de bon, de
fort, d'émouvant même. (Le magnifique élan de solidarité dont ont fait
preuve les internautes en atteste.)
Aujourd'hui,
je souhaite fortement valoriser cette expérience originale que
j'ai eu l'immense joie de vivre à cyclomoteur, et transmettre à travers elle des
messages de vie, d'espoir, d'énergie : ne craignons pas de nous lancer
des défis insolites, allons de l'avant, prenons soin de nos passions,
donnons-leur l'impulsion qu'elles méritent ; le grand bonheur de
l'aventure est plus proche et plus accessible qu'on ne l'imagine, notre force
mentale recèle des ressources vertigineuses et insoupçonnées !
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Photo
Jean-Claude Guerrero
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Nul besoin en effet d'aller nécessairement
très loin, très vite, ni
d'avoir beaucoup d'argent, pour vivre des moments extraordinaires, s'improviser
aventurier et se forger des souvenirs impérissables ! Je n'oublierai
jamais par exemple que la mobylette m'a permis de véritablement me sentir au
bout du monde à seulement vingt kilomètres de mon domicile. Pouvoir s'émerveiller, s'épanouir et se dépayser sans pour
autant devoir s'envoler vers les tropiques, cela ne résonne-t-il pas
comme un beau message à affirmer, optimiste, rassurant, et qui serait
particulièrement de circonstance à l'époque actuelle ?
À la lumière de toutes ces réflexions, le projet d'écrire
un livre sur l'histoire de « Ginette » me tient aujourd'hui
beaucoup à coeur. Cet ouvrage ne serait bien sûr pas
redondant avec ce site Internet - resté finalement assez factuel - ; il
explorerait bien davantage ce qu'une telle aventure peut apporter sur le
plan personnel, comment on peut puiser grâce à elle un bonheur intense dans
des choses simples, ce qu'elle a d'extrêmement formateur aussi bien dans
l'échec que dans la réussite, en quoi elle peut contribuer à enrichir notre
personnalité par un investissement total dans le projet, ou encore comment elle
peut accroître en nous la si précieuse confiance en soi - qualité qui, à mon
sens, fait trop souvent défaut aux jeunes adolescents actuellement. (J'adhère
beaucoup à la philosophie de Jacques Brel sur ces questions d'accomplissement
personnel.) Il ne s'agit pas non plus, évidemment, de pousser tout le monde à
acquérir un cyclomoteur, mais bel et bien d'inciter chacun à être pleinement à
l'écoute de ses propres passions, et à se refuser absolument à les museler en
dépit des éventuelles difficultés que cela implique. Prenons notre envol, coûte
que coûte, vaille
que vaille !
En
attendant que la rédaction de ce livre ne
parvienne à son terme et qu'elle puisse aboutir
à une publication, on pourra trouver ci-dessous
- ou retrouver - l'énoncé de quelques
conférences qu'il m'a été donné
d'animer ou de co-animer depuis 2007. Elles m'ont
justement permis de transmettre au public, avec enthousiasme
et en quelque
sorte en avant-première, tous ces fameux messages de vie, d'espoir et d'énergie. Je
suis tout à fait disposé
à intervenir à d'autres reprises,
que ce soit pour des associations, des collectivités,
des écoles, des établissements sociaux
ou médicaux
ou même des entreprises. Avis
aux responsables de ces structures...
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Association
Fondacio Pénestin
(Morbihan), 2 avril 2007
La
responsable de l'association Fondacio, dont la vocation
est notamment d'organiser des séjours pour jeunes adolescents, m'a
un jour contacté en ces termes
: «
Notre but est d'aider les jeunes à prendre
conscience de la dynamique de vie qui est en eux et
à
préciser les motivations qui guident leurs choix.
Nous espérons que ce qu'ils vivent durant
ces rencontres les accompagne ensuite pour bâtir
leur avenir. Votre témoignage conviendrait
parfaitement pour lancer le camp, lors de la journée
axée sur « oser l'aventure ». »
Bien
qu'un peu intimidé, j'ai accepté cette
invitation touchante, et mon intervention fut présentée
noir sur blanc
aux familles des jeunes de cette façon : « Les jeunes découvriront
à travers le témoignage d'un intervenant
que la vie est une aventure qui vaut la peine d'être
vécue pleinement, et ce avec ses difficultés.
Ce premier témoignage donnera le ton, l'envie
de vivre ce camp, d'être acteur du camp et de
sa vie. »
Durant la matinée,
j'ai donc exposé à ce jeune public attentif
les raisons qui m'ont poussé à
partir à l'aventure à dos de cyclomoteur
dès
l'âge de 15 ans, le profond bonheur que cela m'a
procuré, la confiance en soi tout à
fait bénéfique que cela m'a apporté,
mais
aussi et surtout l'importance - et le plaisir ! - de
bien préparer son projet en amont afin de
réduire le plus possible les risques de fâcheux
imprévus. Il convient toutefois de rester conscient que
l'on ne
peut jamais supprimer définitivement ces risques,
et que cela ne serait d'ailleurs pas souhaitable pour
que l'aventure conserve son piment. Les encourager
vivement à donner corps à leurs rêves,
y compris si cela implique de surmonter des obstacles,
tout en veillant à les responsabiliser par
rapport à cette démarche pour qu'ils gardent
la
tête sur les épaules, tel était
l'objectif que je m'étais assigné. En
fin de journée, à la suite de plusieurs
autres activités
sportives et culturelles, une jeune fille m'a posé
quelques questions que le groupe avait prélablement
et collectivement rédigées.
Cette intervention
et cet échange furent, je pense, constructifs
et
riches, aussi bien d'ailleurs pour eux que pour moi.
Résumé
des idées fortes (1 page)

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Photos
Réale Aupècle
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Association
de Géographie de l'Université d'Orléans Orléans-La
Source (Loiret), 28 avril 2008
Au
cours de ma scolarité à l'Université
d'Orléans (2003-2006), où
je suivais
une licence de géographie, je m'étais
investi avec d'autres camarades dans l'Association
de Géographie de l'Université d'Orléans
(AGUO), qui avait vocation à rassembler
tous
les étudiants de la discipline quelle que soit
leur promotion. Deux ans après avoir quitté
les bancs de cette faculté, sachant que
l'AGUO permettait parfois à des étudiants
ayant vécu un voyage inhabituel de le présenter
publiquement lors d'une soirée-diaporama, et
sur les encouragements d'un ancien enseignant, j'ai
contacté le nouveau Bureau de l'association
en demandant si je pouvais venir parler de l'histoire
de Ginette dans ce cadre-là. L'idée fut
acceptée,
je me rendis là-bas au guidon de Jeannette, et
il fut très appréciable d'intervenir
dans l'un des amphithéâtres de l'université,
en
profitant donc de son équipement audiovisuel
de qualité.
Naturellement, je n'ai pas
présenté les choses de la même façon
face
aux étudiants (et aux quelques adultes) venus
assister à cette présentation qu'aux
tout jeunes adolescents de Fondacio. Néanmoins,
le message de fond restait bien sûr identique
: ce dont on a surtout besoin, pour se sentir « en
vie »,
c'est de cultiver une « envie », c'est d'avoir
des rêves et l'envie d'en prendre soin, de les
bichonner, c'est refuser de les abandonner sur le
paillasson quand on entre dans la maison de l'âge
adulte où le plafond est souvent bien bas, c'est
refuser de les laisser s'éteindre, c'est délaisser
le « plaisir d'avoir », de posséder,
en échange du « plaisir d'être »,
d'être soi-même. Plusieurs personnes,
jeunes ou moins jeunes, m'ont posé des questions
très
pertinentes à l'issue de l'exposé, soit
sur des détails techniques ou mécaniques,
soit sur des aspects plus personnels et immatériels,
preuve
que le propos les avait intéressés, interpellés,
interrogés. Cette soirée s'est achevée
par un pot de l'amitié.
Résumé
des idées fortes (1 page)
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Association
L'Étape Flers (Orne), 18
septembre 2008
L'association
L'Étape, qui
oeuvre
en Basse-Normandie, s'est donné pour mission
d'aider
des personnes ayant connu un parcours chaotique
à accéder à un emploi et à
s'y maintenir, de les accompagner dans les difficultés
de leur réinsertion. Implantée dans le
milieu rural pour une réelle disponibilité
auprès des publics ne disposant pas de facilités
de
locomotion, elle est constituée de professionnels
de l'emploi, de l'égalité et de la
mobilité. Ceux-ci mettent donc à profit
leur connaissance de ce milieu économique
et social spécifique autour des trois thématiques
majeures que sont la formation, l'emploi et la mobilité,
avec une réelle préoccupation des relations
humaines et une volonté affirmée de promouvoir
l'égalité des chances entre les femmes
et les hommes. Dans le cadre de son volet «
mobilité » en particulier, l'association
veut développer les moyens de lever des freins : notamment,
elle
prête des cyclomoteurs ou des scooters
à
des personnes ayant besoin de se déplacer
pour se rendre à leur travail mais ne pouvant
se permettre d'acquérir un moyen de locomotion.
Dans
la perspective de la Semaine de la Mobilité (16-22
septembre), l'une des responsables de l'association,
à Flers, m'a contacté : « Je
mets en place une soirée-projection du film
« Les Petites Fugues » de Yves Yersin, réalisé
en 1979, suivie d'un débat. Ce film relate les
découvertes que fait un vieux commis de ferme
qui, au jour où il touche sa retraite, s'offre
un
vélomoteur. Et le voici qui découvre la
vie, les routes, les autres, de manière poétique
et humaine. En visitant votre site, il m'a semblé
évident
que vous pourriez être un intervenant lors de
cette soirée. »
L'idée
était donc que mon témoignage aide à
désamorcer des peurs et des angoisses que
ces personnes en réinsertion nourrissent souvent
à
l'égard de l'inconnu, de l'ailleurs. Certaines
d'entre elles, de fait, hésitent à
l'idée de s'aventurer au-delà des limites
de leur petite ville. Cette soirée s'est très
bien passée, hormis le fait que le public n'a
guère été au rendez-vous. Il
est toujours difficile de faire sortir les gens pour
des
animations peu habituelles, à plus forte
raison en milieu rural.

Source
Ouest-France
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Source
L'Orne Combattante
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Mairie
d'Abondant Abondant
(Eure-et-Loir), 29 janvier 2010
La
commission culture de ce village d'Eure-et-Loir, situé
près de Dreux, m'a initialement invité
à venir interpréter mes compositions au
piano dans la salle polyvalente
communale : « Nous souhaitons proposer des
actions
très différentes aux habitants : théâtre,
musique, exposition, philosophie, conférence
(découverte du monde). Accueillir un jeune talent
pourrait être une mission de plus. ».
Mais la responsable de cette commission, en découvrant
mes pérégrinations à cyclomoteur,
proposa
d'élargir le thème de la soirée
et que celle-ci se déroulât finalement
en deux temps : au récital de piano pouvait
succéder une présentation de ces aventures
insolites, destinée en particulier à
intéresser les adolescents. C'est ainsi qu'à
la suite de mon programme musical, ponctué
de quelques récitations de poèmes soigneusement
insérées et qui furent très bien
accueillies par le public, nous avons prolongé
la soirée dans un tout autre registre.
Durant trois-quarts d'heure,
j'ai donc exposé l'histoire de « Ginette
»
et de « Jeannette », les raisons qui
m'ont amené à partir souvent en balade
à leur guidon à travers les régions
françaises et quelques pays voisins, le bonheur
inouï
que ces expéditions insolites m'ont procuré,
et tout ce que cela m'a apporté de bénéfique
sur un plan plus profond : épanouissement
vertueux,
gain précieux de confiance en soi, philosophie
de vie. Je n'ai pas omis d'évoquer, en fin
d'intervention et en guise d'ouverture, l'évolution
plus récente de cette passion à la
faveur de la randonnée pédestre. Un
temps d'échange avec le public était bien
sûr réservé.
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Autant
par l'interprétation de mes mélodies
que par le récit de ces curieuses vadrouilles, j'ai pu transmettre ce message qui me tient
à coeur : vivons nos passions sans mesure,
osons nous confronter aux difficultés qui
profondément nous attirent, puisons dans ces
expériences de nombreux et beaux enseignements
de vie qui nous aideront à nous construire,
le sentiment d'accomplissement et le grand bonheur
qui
en résultent sont plus accessibles qu'on ne le
croit !
« Merci infiniment de cette
belle soirée. J'ai compris, en écoutant
votre
récit puis les participants, que les adolescents
que nous aurions aimé voir plus nombreux étaient
finalement là : au travers des souvenirs (plusieurs
hommes avaient des « mobs » quand ils étaient
jeunes...), et au travers de l'expérience
de parents face à leurs propres adolescents (car
vous faites souvent allusion à la permissivité
et aux limites, deux gros problèmes pour les
parents, que les vôtres ont su traiter avec intelligence
et
respect). Nous avons tous vu que vous étiez quelqu'un
de hors du commun, avec des capacités énormes
à se concentrer et à apprendre, à
s'exprimer, avec des qualités de coeur et d'endurance.
Je
crois que nous étions tous très admiratifs
et je suis sûre que les participants sont repartis
enchantés. Bonne chance Julien, et que votre
clairvoyance
vous mène encore sur des chemins inconnus, mais
sûrement à votre portée. »
(Martine Gerbeaux, organisatrice de cette soirée)
«
Merci pour nous avoir fait partager tes passions. J'ai
été très agréablement
surprise par le récital (vu ton âge). Mes
enfants ont découvert le piano en vrai, et
moi j'ai pu me poser et passer un agréable
moment, m'évader aussi. Tes intermèdes
de poèmes sont une excellente idée
et tu sais très bien les animer. Ton expérience
à
cyclomoteur a captivé mon fils et m'a permise
de me poser des questions sur le besoin de liberté
des enfants (ou adolescents) pour se construire. »
(Sonia, auditrice et spectatrice)

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Photos
Denis Gerbeaux
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Université
Populaire de Saint-Michel-sur-Orge Saint-Michel-sur-Orge
(Essonne), 8 juin 2010, avec
Anne-Solange MUIS
L'Université
Populaire de Saint-Michel-sur-Orge, créée
en 2003, a pour objectif la transmission de connaissances
dans tous les domaines et la sensibilisation de chacun
aux faits de société. Les conférences-débats
qu'elle organise chaque mois, d'une durée
de deux heures, sont ouvertes à tous.
Suite
à plusieurs échanges avec l'équipe
organisatrice, l'idée d'une soirée sur
le thème « Tourisme durable et territoire,
l'ailleurs est-il toujours loin ? » s'est
peu à peu précisée et concrétisée.
Et pour que ce sujet puisse être abordé
de façon large et approfondie, je demandai à
Anne-Solange Muis, une amie géographe (et
artiste
de talent
à ses heures), d'être de la partie. Plus
précisément « ingénieur de
recherche en géographie » après
avoir soutenu une thèse (« Application
locale des politiques de développement durable
sur les territoires français, vers une cohérence
territoriale »), elle s'intéresse
beaucoup non seulement à la notion de territoire
et au flou sémantique qui l'entoure mais également
à la question de la durabilité du tourisme
et aux évolutions sociologiques observables en
ce sens. Il était donc très tentant
de mettre en parallèle ses connaissances universitaires
et scientifiques, théoriques en quelque sorte,
permettant de parfaitement cadrer et nourrir le sujet,
avec les témoignages « de terrain »,
concrets et un peu poétiques, que j'étais
en mesure de véhiculer en évoquant
mes expéditions à cyclomoteur et à
pied.
Cette conférence-débat fut
annoncée ainsi quelques jours avant la soirée
: « Vous rêvez de vacances au bout
du monde ? Et voilà qu'un petit volcan islandais
vient jouer les trouble-fête ! Plus d'avion
! Cela signifie-t-il la fin de l'exotisme ? Pas si sûr... »
Face
à une quarantaine de personnes gentiment venues
nous écouter, la mayonnaise a pris, la complémentarité
de nos discours s'est confirmée, le tout mêlant
analyse fine, imaginaire, philosophie et humour.
Quelques
jours plus tard, les organisateurs de la soirée nous
écrivaient : «
Merci à Anne-Solange et à Julien pour
leur formidable conférence. Nous ne pouvions
pas mieux finir l'année universitaire. »
Extraits de
ma partie :
« [...] Le bonheur que vous pouvez éprouver grâce
à ces
pérégrinations débute bien avant
votre départ
de la maison
et se prolonge bien
après votre retour. [...] »
«
[...] Je rêvais d'atteindre la plage
de Dieppe, de
m'allonger sur les galets et d'y écouter de la musique en contemplant le
déferlement des vagues et le vol des goélands, et c'est exactement ce à
quoi j'ai pu m'adonner ! J'ai tout fait pour créer cette scène,
exaucer ce voeu. [...]
»
«
[...] J'avais la sensation d'aller encore trop vite
à cyclomoteur. Alors, petit à petit, la randonnée pédestre m'a irrésistiblement
attiré. [...]
»
«
[...] Ma propre rue devenait
un ailleurs à cet instant-là, un nouveau territoire, jamais exploré
encore. [...]
»
«
[...] Certaines personnes s'imaginent que pour voir
un maximum de choses, il faut aller le plus vite possible, or
c'est tout le contraire. [...]
»
«
[...] Nous n'avons pas forcément besoin d'aller très loin,
d'aller très vite
ni d'avoir beaucoup d'argent, pour atteindre le véritable objectif que nous conférons aux
voyages. [...]
»
«
[...] En plus de la durabilité écologique
et de la durabilité économique et sociale,
ne faut-il pas aussi entendre la durabilité du plaisir, de l'étonnement, de l'émerveillement,
des souvenirs que nous
rapporterons de nos voyages, puisque ces souvenirs peuvent nous marquer
à vie ? Quid du « développement durable de
notre personne », donc de l'être humain ?
»
Texte
intégral (5 pages)

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Photos
Jean-Claude Guerrero
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Lycée
Saint-Michel Annecy
(Haute-Savoie), 27 avril 2012, avec...
d'autres intervenants aventuriers à leur façon !
L'établissement
Saint-Michel, qui
cumule les statuts d'école, de collège,
de lycée, d'établissement d'enseignement
supérieur et d'internat, organise tous les
deux ans, durant une journée, à destination
de ses lycéens - élèves de seconde,
première et terminale - un événement
bien particulier dans une atmosphère à
la fois pédagogique et conviviale, intitulé
« Le Forum de l'Aventure ». Sur
le site internet de l'établissement, on peut lire
à ce sujet les lignes suivantes qui résument
fort bien l'esprit de ce fameux forum : «
Ce vendredi 27 avril, tous les élèves du
Lycée ont vécu une journée exceptionnelle de rencontres et
d'échange avec des personnalités de tous les domaines d'activité.
L'objectif est de présenter les valeurs positives qui animent la vie de
Femmes et d'Hommes de conviction. Les intervenants, le temps d'un témoignage, face à toute l'assemblée,
transmettent leur vision de la liberté et de l'aventure. -
"Témoin de la liberté" face
à la barbarie et à l'injustice pour Jeanne BROUSSE, résistante lors de la dernière Guerre mondiale, -
"À coeur ouvert, deux ans avec les enfants des rues" pour Justine
et Raphaël de GUERRE et Alix de QUILLACQ, qui ont séjourné
en
Afrique auprès des plus démunis comme volontaires FIDESCO. -
"Au nom de la justice" pour Marie DERAIN nommée en juillet 2011
défenseure des enfants adjointe au défenseur des droits. -
"Le rêve d'entreprendre" pour Julien FALETTO et
Jonathan DARDAY, créateurs d'entreprise. -
"Jusqu'au bout de ses rêves" pour Julien GUERRERO qui a parcouru
plus de 65 000
km à cyclomoteur en France et ailleurs. Des rencontres qui permettent de prouver à des jeunes en quête d'avenir
que l'on peut donner du sens à sa vie et à ses envies. »
Par
l'intermédiaire d'un ami, et à la lumière
de mes expériences d'adolescent qui sortaient
un peu des rails, j'ai donc eu l'honneur de pouvoir
figurer parmi les intervenants de ce beau rendez-vous.
Comme
on peut le vérifier ci-dessus, ces intervenants
et moi présentions des profils très
variés, étant d'âges différents
et ayant suivi des trajectoires de vie très
diverses, s'étant impliqués les uns et
les autres dans des activités ou pour des
causes n'ayant souvent aucun rapport entre elles.
Aucun, si ce n'est une certaine capacité à
oser, à tenter, à se lancer, à
risquer, sans se laisser trop paralyser par la peur
de l'inconnu, de l'imprévu, de l'imprévisible,
de ce qui pourrait nous arriver, de ce que l'on pourrait
découvrir ; finalement une confiance en soi et
en la Vie. La singularité de ce forum,
du moins par rapport aux autres cadres dans lesquels
je suis intervenu auparavant, a résidé
dans l'importance du public présent : pas
moins de 800 élèves nous ont écoutés
en tout, une moitié durant la session de la
matinée et l'autre durant celle de l'après-midi
! Inespéré, impressionnant, enthousiasmant
! De plus, j'ai personnellement été
touché par la "nature" de ce public
puisque
tous ces lycéennes et lycéens avaient
entre 15 et 18 ans, c'est-à-dire l'âge
précis qui était le mien lorsque m'a saisi
le virus de ces expéditions à
cyclomoteur, me poussant à explorer par ce moyen
tout
le Bassin Parisien en long, en large et en travers.
Par conséquent, j'ai tenu à ce que
mon discours fasse sens pour eux, qu'il soit à
leurs oreilles le plus motivant et inspirant possible
afin qu'ils libèrent à leur tour les
formidables énergies qu'assurément ils
recèlent également. Que l'excitation
prime sur l'appréhension même si celle-ci
demeure bien légitime et peut justement faire
office de plate-forme d'envol. Qu'ils n'aient pas
peur, qu'ils aient confiance en eux, en leur propre
discernement,
qu'ils soient autoréférents, qu'ils fassent
le pari de l'intensité !
«
Un grand merci à Julien pour son intervention
de grande qualité... son intervention a marqué
les esprits ! » (Jean-Louis MIVEL, directeur
adjoint du lycée)
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